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Les compagnies d'assurance avaient dénoncé les faits lorsque leurs experts et enquêteurs avaient constaté des incompatibilités existant entre des déclarations d'accidents et des dégâts occasionnés aux véhicules concernés. Deux accidents étaient suspects et concernaient même des membres d'une même famille.
Un accident s'était déroulé le 5 février 2013 à Droixhe (Liège) à la suite d'un refus de priorité. Une collision avait impliqué une Renault Koleos et une Audi A3. L'enquête avait démontré que les dégâts déclarés ne correspondaient pas aux circonstances de l'accident. Des investigations poussées dans l'ordinateur de bord avaient ensuite permis de démontrer qu'une des voitures avait été impliquée dans un autre accident non déclaré deux jours plus tôt et que ses airbags étaient déjà déclenchés avant même la collision.
Un second accident s'était déroulé le 27 avril 2014 à Saint-Nicolas et avait opposé une Citroën à une Audi. Un enfoncement du capot qui ne correspondait pas au choc décrit avait permis de démontrer l'existence de dégâts antérieurs.
Sept personnes (assurés, propriétaires des véhicules ou conducteurs) avaient été citées pour répondre de fausses déclarations d'accident et de tentatives d'escroqueries. Mais le tribunal n'a retenu les faits que dans le cadre d'un seul des accidents. Seuls trois des prévenus ont été condamnés à des peines de 6 mois de prison et à des amendes de 300 euros. Un seul condamné a bénéficié du sursis. Les quatre autres prévenus ont été acquittés des faits.