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Dans l’attirail de l’unité spéciale de la police locale, un nouvel équipement a été intégré à la chaîne de réaction. L’arme permet de garder ses distances. Une sécurité pour tous.
"Le taser permet d’envoyer une impulsion électrique au système nerveux central, ce qui va paralyser l’information du cerveau vers les muscles. Cela va nous permettre durant ce laps de temps de 5 secondes de prendre le contrôle de la personne, de le désarmer et de le maintenir le temps de le menotter", explique un inspecteur du service d’assistance spécialisée à la zone de police Aiseau-Presles/Châtelet/Farciennes.
Ici, deux policiers ont été formés et formeront leurs collègues. Les neuf hommes du service d’assistance spécialisée. La phase de test durera dix mois.
"Interpeller avec le moins de violence possible"
"D’un côté, ça protège la personne, car c’est une opportunité en plus d’interpeller avec le moins de violence possible, comme dans chaque intervention. Mais également pour les collègues qui interviennent et qui avaient à leur disposition une arme à feu, un bâton télescopique et un spray. C’est encore un armement en plus pour permettre de régler des situations de la meilleure manière possible", ajoute l’inspecteur du service d’assistance spécialisée de la zone de police Aiseau-Presles/Châtelet/Farciennes.
Ce nouvel outil ne sera jamais utilisé en première intention (le prix : 1.400 euros par taser). Deux armes ont été achetées par cette zone de police et seront utilisées sur le terrain dans les semaines à venir.