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Etape importante dans le pacte d'excellence: la ministre Marie-Martine Schyns détaille les grilles horaires (vidéo)

La ministre de l'Education en fédération Wallonie Bruxelles, qui était notre invitée ce vendredi midi, a présenté les fameuses grilles horaires mais pas encore ce qu'on mettra dedans, c'est-à-dire le contenu des cours. En quoi cette première étape, permettra de ramener l'excellence dans nos écoles ? 

"L’objectif de ce tronc commun pour les enfants de 3 à 15 ans, c’est d’atteindre un niveau plus élevé de compétences à 15 ans pour tous nos élèves, en tenant compte qu’on est dans une société où on doit intégrer du numérique, du technologique et un parcours d’éducation culturelle et artistique. Ce sont aussi des compétences qui vont se dérouler durant tout le parcours des élèves, de la maternelle jusqu’à 15 ans", détaille Marie-Martine Schyns. Pourquoi donner cette balise aujourd’hui? C’est parce que tous les groupes de travail composés d’enseignants, de conseillers pédagogiques et d’inspecteurs qui définissent pendant toute cette année civile, le contenu des futurs cours. Ces personnes ont besoin de balises horaires. On a donné des volumes annuels puisque, en fonction du nombre d’heures, on peut aussi développer les compétences."


Votre souhait, c'est amener véritablement nos écoles dans le 21ième siècle.
 Mais est-ce qu'on va assez loin pour ça? Où sont par exemple les cours de codage? On sait que la Flandre a beaucoup d'avance...

"Il y a des heures en primaires prévues pour le polytechnique, le technologique et le numérique. Aujourd’hui, les acteurs qui travaillent sur le référentiel de compétences se basent sur le référentiel européen, qui prévoit du codage, du langage mathématique ou algorithmique, plus tôt dans le parcours. Je ne doute pas que ceux qui sont en train de le préparer maintenant s’inspirent de ce référentiel européen."


Dans ce processus, vous vous heurtez à beaucoup de critiques.
 Il y a quelques jours, plus de 1000 signataires ont exprimé leurs craintes face à ces changements dans une lettre ouverte.

"On sent que parmi les acteurs de terrain, il y a aussi des positions assez antagonistes. Ce que nous avons voulu faire avec la proposition qui est sur la table aujourd’hui, c’est avoir un référentiel, qui reprend dans quatre chapitres distincts (l’histoire, la géo, les sciences économiques et les sciences sociales). Il y a déjà, dans certaines écoles, un enseignant qui donne les différentes matières. Dans d’autres, ce sont des enseignants différents. On souhaite aujourd’hui continuer à laisser cette autonomie aux écoles. D’ailleurs de manière très globale, avec le côté organisationnel en périodes, on a voulu privilégier l’autonomie des écoles. Il faut savoir que ces grilles arriveront en 2024. Cela laisse le temps aux écoles de prévoir leur projet pédagogique autour de ces grilles", a-t-elle conclu.

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