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Les chauffeurs de taxi actifs en Flandre devront connaître le néerlandais

La connaissance du néerlandais sera à l'avenir une condition pour être chauffeur de taxi en Flandre, ressort-il d'un projet de décret du ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts (N-VA), approuvé vendredi en gouvernement.

Outre l'obligation pour les chauffeurs de pouvoir communiquer avec leurs clients dans la langue de Vondel, le plan de M. Weyts prévoit la suppression de certains règles, afin de "démocratiser" les taxis en Flandre. Ces derniers sont en effet souvent considérés comme un moyen de transport exceptionnel et particulièrement dispendieux au nord du pays. Les tarifs fixes, les autorisations d'exploitation limitées aux territoires de certaines communes, ou encore un quota limitant le nombre de taxis à 1 pour 1.000 habitants vont être revus par le ministre.

Concrètement, les services de taxis vont désormais pouvoir fixer eux-mêmes leurs prix. Ils disposeront également d'une plus grande liberté de mouvement. A l'heure actuelle, un chauffeur qui embarque un client à Anvers pour une course à destination de Gand n'a ensuite pas la possibilité de charger un nouveau passager dans la cité des Comtes. Dans la pratique, les taxis demandaient donc bien souvent au consommateur un payement pour le trajet de retour à vide vers leur ville de départ. Les modifications apportées au règlement par M. Weyts permettront désormais aux chauffeurs d'opérer sur tout le territoire flamand, ce qui devrait limiter les coûts pour les usagers.

Par ailleurs, le quota de un taxi pour 1.000 habitants sera lui supprimé et des règles spécifiques seront prévues pour la reconnaissance de nouveaux concepts, à l'instar d'Uber. Le projet, approuvé par l'exécutif de Geert Bourgeois, va désormais être soumis au parlement flamand. 

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