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Un réseau de trafic de stupéfiants, fausse monnaie et exploitation sexuelle découvert dans la région de Tournai et Mons et une vague d'arrestations en lien avec la MAFIA ITALIENNE

Un réseau de grand bandistisme a été démantelé cette semaine dans la région de Mons et Tournai. Pour ce faire, 300 policiers ont été mobilisés. Au total 31 personnes ont été arrêtées, 11 ont été placées sous mandat d'arrêt.

Trente-et-une personnes ont été privées de liberté et 11 mandats ont été délivrés dans le cadre du démantèlement d'une organisation criminelle active, notamment, dans le trafic des stupéfiants, la fausse monnaie et l'exploitation sexuelle. La PJF de Mons-Tournai a procédé à 47 perquisitions dans le cadre de cette action, ont indiqué vendredi le parquet et la PJF de Mons.


Une intervention de grande envergure s'est déroulée dans le cadre d'un dossier, instruit par un juge d'instruction de Mons, pour organisation criminelle, trafic de stupéfiants, trafic de faux billets, prostitution, fraude douanière et blanchiment. Entre le 22 et le 26 avril derniers, la police judiciaire fédérale (PJF) de Mons-Tournai a procédé à 47 perquisitions dans l'arrondissement, notamment dans Tournaisis, à Péruwelz, dans le Haut-Pays, le Borinage et à Mons, ainsi que dans la région namuroise et en province du Luxembourg, notamment à Marche-en Famenne et à Izel.

Des plantations de cannabis se trouvaient dans des maisons en location et des hangars situés dans ces diverses régions. 31 personnes ont été interpellées sur les quatre jours d'opération et 11 mandats d'arrêt ont été délivrés, dont cinq aux membres d'une même famille tournaisienne bien connue des services de police. D'autres personnes ont été libérées sous conditions ou inculpées. L'action policière a permis le démantèlement de sept plantations de cannabis dont trois actives avec des plants en croissance, la saisie de plus de 25 kilos de cannabis et de matériel de plantation, la fermeture de trois bars en région tournaisienne, deux à Tournai et un à Espierre, la saisie de plus de 35.000 euros en cash, de cinq véhicules, ainsi que de plusieurs armes prohibées dont cinq armes à feu, notamment un riot gun Calibre 12, un revolver 357 magnum, un revolver 320 et des pistolets.

De nombreux documents et comptabilités concernant les sociétés suspectes et documents comptables pertinents ont également été saisis de même que de nombreux GSM et smartphones, des tablettes et des PC dont les contenus restent à analyser. "Cette affaire porte réellement sur la polycriminalité, du trafic de stupéfiant, de la culture de cannabis, au trafic de fausse monnaie en par l'exploitation de la prostitution", a indiqué le Procureur du Roi de Mons, Christian Henry.

"Au niveau du trafic des stupéfiants, il y a eu participation de mafias étrangères associées - notamment les clans mafieux albanais installés en Belgique- qui reviennent à l'avant-plan dans le contrôle de plantations de cannabis, notamment dans notre pays. Pour la fausse monnaie, c'est la mafia strictement italienne qui y est associée. Les plus grands spécialistes en la manière se trouvent en effet en Italie. Ainsi, les falsifications de billets de 100 euros proviennent essentiellement de la 'camorra' napolitaine. Les individus placés sous mandat travaillaient avec des sociétés écrans qui leur permettaient de réinvestir et de profiter des bénéfices."

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