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Dimitri Herman, le frère du tueur de Liège, se confie: "Je vis vraiment un calvaire"

Dimitri Herman, le frère de l'auteur de la tuerie de Liège, Benjamin Herman, s'est exprimé lors d'une conférence de presse mercredi midi à Grâce-Hollogne. L'homme nie être recherché par la police. Et pour cause, selon des informations de Sudpresse obtenues mercredi matin, l'homme ne serait finalement pas recherché par la police. 

"J’ai dit 'pourquoi on me recherche ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?' Je ne côtoyais plus mon frère. Je vais à mon travail tous les jours. Je repars à 16h30, je rentre à la maison, je vais faire des courses, j’essaie d’avoir une vie comme tout le monde", justifie-t-il.


"Je ne le voyais plus, j’avais les coupé les ponts"

Le jeune homme a également expliqué ne plus avoir été en contact avec son frère, bien avant la tuerie de Liège. "Je n’aurais jamais cru que mon frère allait faire ça et passer à l’acte comme ça. Je peux vous dire que je suis vraiment fâché contre lui. Pour moi, c’est impardonnable. Mais moi je ne le voyais plus, j’avais les coupé les ponts. Il me parlait souvent de cette religion là mais moi je m’en fous de cette religion. On a pris chacun son chemin", confie-t-il.

Avant d'ajouter, en pleurs : "Je vis vraiment un calvaire parce que j’ai ma maman qui va avoir 60 ans, qui travaille toujours et ça doit être dur pour elle. Elle a quand même perdu un fils dans des circonstances atroces. Ma mère a de la peine pour tout le monde, pour les victimes".


Un ancien avis de recherche envoyé par erreur

Les journaux Sudpresse annonçaient de leurs éditions de mercredi que Dimitri Herman était recherché par la police car il aurait manifesté l'envie de venger son frère Benjamin Herman, abattu par les policiers le 29 mai dernier. Mais selon des informations obtenues par Sudpresse dans la matinée de mercredi, un ancien avis de recherche pour Dimitri Herman aurait été envoyé par erreur à plusieurs zones de police lundi soir.

Des enquêteurs auraient encore travaillé mardi sur base de cet avis de recherche obsolète. Le jour suivant l'attentat de Liège, il avait été interpellé sur son lieu de travail en vue d'une audition en tant que témoin. Il avait été relâché après avoir été entendu.

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