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La semaine de la police bruxelloise va être surchargée: "Tout est mis en place pour que Bruxelles ne soit pas un bunker"

C'est une semaine très chargée pour la police bruxelloise.

Il y a la demi-finale du Mondial France-Belgique ce mardi mais, il y aussi un sommet de l'OTAN. Il se tient mercredi et jeudi avec 55 délégations, dont 47 chefs d'Etat et de gouvernement.

Autant dire que le dispositif policier sera très important. A ce propos, les effectifs sont-ils suffisants?

"On aura de l’aide d’un peu partout. Il y aura des zones de police locale qui vont venir nous assister et il y aura un immense effort fait par la police fédérale. Des étudiants des écoles de police viendront aussi nous soutenir. Pour eux ce sera une nouvelle expérience", répond Ilse Vandekeere, porte-parole de la zone Bruxelles Capitale Ixelles.

Philippe Close, le bourgmestre de Bruxelles, était l'invité de Bel RTL à 7h50 et il est revenu sur ce dispositif particulier cette semaine dans la capitale.

"On n’a pas eu d’incidents majeurs"

"Je veux féliciter les forces de l’ordre, les stewards, les gardiens de la paix mais aussi les supporters qui ont compris ce qu’était le sens de la fête. On n’a pas eu d’incidents majeurs. Devant les écrans, il y a entre 5 et 10.000 personnes dans les différentes communes bruxelloises. Aujourd’hui, c’est tout Bruxelles et ses 184 nationalités qui ont rythmé la Coupe du Monde. Tous les soirs, on avait un gagnant et un perdant. La Bourse reste évidemment l’endroit pour fêter les victoires", explique-t-il avant de s'exprimer sur le sommet de l'Otan.

"Tout est mis en place pour que Bruxelles ne soit pas un bunker"

"C’est un des plus grands sommets que nous ayons jamais accueilli. Cela représente 55 délégations et 29 chefs d’état (Donald Trump, Theresa May, Emmanuel Macron,…). Aujourd’hui, avec les institutions européennes et avec l’Otan, nous avons à accueillir les plus grands sommets du monde sur notre territoire et notre police s’y prépare. Tout est mis en place pour que Bruxelles ne soit pas un "bunker". Le vrai défi est là. Nous ne voulons pas faire comme certaines villes quand elles ont un G9. Le but est que les Bruxellois puissent encore vivre", déclare Philippe Close.

"Avons-nous assez d’effectifs? On est toujours demandeur de plus de moyens. Il manque 500 policiers et il faut rapidement que le fédéral nous envoie ces policiers. Ce n’est pas le temps des polémiques mais il est temps d’aider nos policiers qui sont à pied d’œuvre tout le temps."

Un message aux non-Bruxellois: "Privilégiez les transports en commun et le covoiturage et attendez-vous le 11 et le 12 juillet à quelques problèmes de circulation."

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