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Dans les coulisses du Domaine de Chevetogne: "En permanence, on est sur la brèche et on peut être appelé la nuit si il y a un gros problème"

Cet été, Bel RTL vous emmène à la rencontre de ceux qui vous font passer de bonnes vacances. Cette semaine, on vous emmène au domaine de Chevetogne en province de Namur. 550 hectares de parcs, forêts, de plans d'eau et de plaines de jeux qu'il faut entretenir en permanence. C'est le travail de dizaines d'ouvriers, jardiniers, artisans dirigés par Pierre Noël, le contremaître.


Plusieurs mois pour la taille des haies

A 7h30, il donne déjà les premières consignes et vu les fortes chaleurs des dernières semaines, une équipe est déjà sur le terrain dès 6h. Une demi-douzaine d’hommes est affectée à la taille des haies qui s’étendent sur plusieurs kilomètres. Ça représente des mois de travail. "Au mois de mai on a commencé et on est parti jusqu’au mois d’octobre. On fait différents postes en même temps, donc là il y a un collègue qui taille au jardin des plantes médicinales, on fait ici, on essaie d’avancer à plusieurs endroit en même temps", explique Grégory, l’un des jardiniers.

Les coulisses se sont aussi tous ces hangars où est stocké le matériel. "Ici ce sont tous les locaux techniques, nous avons la menuiserie, le local soudure et la mécanique. Tout part d’ici pour ce qui est entretien des véhicules, réparation des bâtiments. Puis nous avons nos réserves d’outillage, de pièces différentes, ça c’est notre stock. Vous avez toujours des imprévus et les imprévus qu’il fasse chaud qu’il fasse froid, il faut être là. Ça peut être une panne, ça peut être un arbre qui tombe, ça peut être un enfant qu’on ne retrouve pas et on cherche après. On a déjà eu des personnes âgées qui se perdent. En permanence on est sur la brèche et on peut être appelé la nuit si il y a un gros problème", a-t-il détaillé.


"Si nous avions un noyé, nous serions bien embêtés"

Le jour où nitre journaliste a rencontré Pierre, un des bassins posait problème et il a fallu intervenir sans délais. "On ne sait jamais qui, pendant la nuit, peut entrer dans le domaine. Malgré que tout est fermé, vous avez quand même des gens qui veulent entrer, qui veulent s’amuser et si nous avions un noyé, nous serions bien embêtés. C’est primordial que cette plaine de jeux fonctionne comme il faut", a insisté le contremaître.


Tout pour le public

Ce travail d’entretien permanent est la marque de fabrique du domaine, c’est aussi ce que le public apprécie. « On n’est pas dans leurs pieds, on essaie de ne pas être dans leurs pieds, mais si vous avez des grosses intervention pour lesquelles il faut déplacer des véhicules ou des postes de secours qui se mettent en route, là il n’y a rien à faire, il faut bien qu’on passe dans le public », a encore indiqué M. Noël.

A Chevetogne, les journées s’enchaînent, mais aucun routine pour le contremaître qui n’a qu’une obsession : satisfaire les visiteurs. "Je ne saurai jamais dire quand je vais finir. Ça m’est déjà arrivé de travailler jusque 22-23h. Il faut être à l’affût de tout et à tout moment. On n’a pas le choix, si on veut que ça tourne, on doit être là’", a-t-il conclu.

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