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La photo qui CHOQUE l'Italie: après l'effondrement du pont à Gênes, le ministre italien de l'Intérieur a fait la fête

Des photos du ministre italien de l'Intérieur font polémique: elles montrent Matteo Salvini en plein repas, avec des sympathisants, alors que la catastrophe de Gênes s'était produite quelques heures plus tôt. La population et l'opposition lui reprochent son apparente indifférence face au sort des sinistrés italiens.

Quelques jours après l'effondrement du pont Morandi, à Gênes en Italie, les controverses et polémiques se multiplient. Cette fois, c'est une photo du ministre italien de l'Intérieur qui crée l'émoi sur place et sur les réseaux sociaux. On y voit Matteo Salvini (Ligue du Nord, parti considéré comme proche de l'extrême droite) participer à un dîner avec ses sympathisants, alors que, quelques heures plus tôt, le pont s'était effondré.

Au moment du repas, les autorités étaient sur place, à Gênes, pour gérer la catastrophe et témoigner leur soutien à la nation italienne, et plus particulièrement, aux familles touchées par le drame. Mais Matteo Salvini, lui, n'a vraisemblablement pas jugé utile de se déplacer.


En pleine célébration, alors que les secours cherchaient les corps ensevelis sous les décombres

La photo passe mal auprès de la population et de l'opposition de gauche, qui lui reprochent son absence d'empathie et son indifférence quant au sort des Italiens sinistrés. Par ailleurs, le dîner était organisé en l'honneur de sa victoire aux précédentes élections, qui remonte tout de même à cinq mois. "'Les citoyens chargés de fonctions publiques ont le devoir de les remplir avec discipline et honneur’, affirme la Constitution. Les images de Salvini célébrant des heures dramatiques pour Gênes sont une gifle dans la douleur de notre pays et la négation de ce principe", a indiqué le président du parti démocrate.

"J'ai tout suivi depuis Rome" Le ministre de l'Intérieur n'est arrivé que le lendemain après-midi à Gênes. Il aurai suivi le déroulement des faits depuis Rome, la veille. C'est en tout cas ce qu'il a expliqué dans sa justification. " Certains chacals de gauche m’attaquent parce que le soir du 14 août j’ai osé rencontrer, dans le cadre d’un dîner, 300 personnes en Sicile, retranscrit le journal Le Soir. À Rome, j’avais été le premier à la brigade nationale des sapeurs-pompiers pour suivre les opérations de sauvetage à Gênes […] aux parlementaires du Parti démocrate, qui ont été informés de mes voyages de ces deux jours, je demande des comptes au nom des Italiens de leur travail au cours des dernières années".




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