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Chantier sur la E411, pannes de trains à répétition: l'ENFER pour les 40.000 Belges qui vont travailler chaque jour au Grand-Duché du Luxembourg

Les Belges qui vont travailler chaque jour au Grand-Duché du Luxembourg connaissent quelques difficultés en ce moment. Depuis une semaine, il y a un chantier de 11 km sur la E411 avant la frontière. Et il y aussi des pannes de trains à répétition à cause d’un changement de normes électriques sur le rail luxembourgeois.

Des trains en retard ou supprimés en gare d’Arlon, de longues files sur l’autoroute E411 à l’approche de la frontière... "Depuis le début des travaux, c’est assez difficile", confie un automobiliste.

Depuis une semaine, pas évident d’être Belge et de se rendre au Grand-Duché. Ce matin, notre équipe a suivi des voyageurs qui montent à bord du train de 7h29. En retard, mais il circule. Une heure plus tôt, les navetteurs ont eu moins de chance : train annulé. Les incidents de ce genre se multiplient. "Le train a pris presque une heure au lieu de 29 minutes. Dans une journée, ça décale quand même pas mal de choses. On est obligés de rogner sur notre temps de midi…", explique une navetteuse.


La tension sur la ligne

L’origine de ces problèmes à répétition est électrique : en Belgique, la tension sur la ligne est de 3.000 volts. Au Grand-Duché du Luxembourg, elle vient de passer à 25.000 volts. En raison de soucis techniques, les trains belges ont du mal à s’adapter. "Cela n’était pas anticipé, affirme Vincent Bayer, porte-parole de la société nationale des chemins de fer belges. C’est un peu une maladie de jeunesse d’un nouveau dispositif. Il résulte de tout cela parfois des pannes, parfois la non-possibilité pour un train de démarrer."

"Je pense que les pouvoirs publics belges et luxembourgeois doivent se voir, se mettre d’accord parce que ça devient vraiment risible." Hasard du calendrier, sur la route aussi, les travailleurs frontaliers prennent leur mal en patience. Depuis une semaine, 11 kilomètres de travaux engendrent des fils sur l’autoroute. "C’est doubler le trajet par rapport à d’habitude, c’est assez long", "J’ai des horaires flexibles donc ça va. On s’organise", expliquent des automobilistes.

Fin du chantier prévu au plus tard au printemps de l’année prochaine. Sur les rails, les techniciens sont au travail, mais sans pouvoir fournir de détails sur un futur retour à la normale.

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