Accueil Actu

La propriétaire d'Isis, la chienne jetée par la fenêtre, accepte de remettre l'animal à l'association: "Une décision responsable"

La nouvelle a été communiquée par l'Asbl "Sans collier" sur sa page Facebook. "Isis a été cédée définitivement à l'association. Une décision responsable de la propriétaire obtenue en discussion avec le Bourgmestre", écrit l'association. 

Pour rappel, le 6 octobre dernier, un jeune homme avait lancé sa chienne, Isis, à deux reprises par la fenêtre de son habitation. Une scène filmée par l'adolescent qu'il avait ensuite partagée avec son entourage. Suite à cela, l’ASBL Sans Collier qui a porté plainte. Dans un premier temps, l'animal avait été saisi et placé dans un refuge.

Mais ce vendredi, on apprenait via l'Asbl que la chienne allait être remise à ses propriétaires. "Une décision sidérante et incompréhensible prise par le Bourgmestre de Nivelles, Pierre Huart (MR)", indique-t-elle sur sa page Facebook. "Il motive sa décision par le fait que l'auteur des faits, mineur, ne vit plus sur place. C'est oublier que de nombreux témoignages ont fait état de maltraitances depuis DES ANNÉES, la mère de l'auteur ne pouvait donc vraisemblablement pas l'ignorer. C'est oublier surtout que rien ne garantit que l'auteur des faits ne pourra plus être en contact avec Isis à l'avenir, même si il y a une mesure d'écartement. Avoir un animal n'est pas un droit. Face à des actes odieux et à des risques encourus par un animal, la tolérance n'est pas de mise", souligne l'ASBL.


Un accord trouvé

Le Bourgmestre de Nivelles, Pierre Huart, avait justifié cette position en expliquant que le jeune homme coupable de cet acte allait être placé dans une institution durant plusieurs mois. Il ajoutait: "Le chien a été ausculté par un vétérinaire qui a conclu que le chien boitait soit à cause de son surpoids, soit à cause de lésions. Selon nous, la condition de restitution de l'animal tenait en la mise à l'écart de la cause des problèmes, l'enfant dans ce cas-ci, ce qui a été fait. De plus, nous avons proposé aux refuges qu'ils viennent avec leurs propres vétérinaires pour attester de l'état de santé de l'animal avant le retour de l'enfant dans sa famille. De cette manière, on saura aussi si les maltraitances étaient causées uniquement par l'enfant ou si d'autres personnes y prenaient part également." 

Cette situation avait suscité une vive émotion. Plus de 22.000 personnes avaient alors signé une pétition réclamant que la chienne Isis ne regagne pas son foyer. C'est finalement après une discussion avec le bourgmestre de Nivelles, qu'un accord a été trouvé, selon des informations communiquées par l'Asbl Sans Collier. 

"Suite à l'affaire d'ISIS, plusieurs refuges, dont Sans Collier ASBL et Un Toit Pour Eux, entameront prochainement auprès des autorités une série de démarches - positives - pour que des situations semblables ne soient plus rencontrées", écrit l'association.

À lire aussi

Sélectionné pour vous