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Pour Frieda, la date du 11 novembre 2017 restera toujours celle d’un cauchemar éveillé. "Ce magasin, c’est ma vie et en une fois tout était cassé. J’étais cassée aussi", a-t-elle confié.
Aujourd’hui, la façade de son commerce est comme neuve mais, il y a un an, elle était la cible privilégiée des émeutiers. Des vitres brisées, des matelas calcinés… En tout, près de 80.000 euros de dégâts.
A l’époque, la ville de Bruxelles avait réagi. Le collège avait annoncé des aides financières pour les commerces lésés. La commune a pris en charge le coût des dégâts matériels non supportés par les assurances. "L’assurance a payé mais il restait 24.900 euros", précise Frieda.
A présent, elle a reçu cette aide mais elle se retrouve avec un trou dans la caisse de plus de 16.000 euros. Elle hésite à tout arrêter. "J’ai envie de mettre un terme à cette histoire mais je n’y arrive pas", déclare-t-elle.
Les autres commerçants disent s’en être mieux sortis. La Ville a, elle, pris des mesures supplémentaires en augmentant notamment le nombre de policiers dans les six zones de la capitale.