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Des effets pervers du tax shift dans les entreprises aux bas salaires

(Belga) Selon l'Union des classes moyennes (UCM), certaines entreprises se plaignent du tax shift, n'observant pas la baisse de charges patronales attendue, peut-on lire lundi dans les pages de La Libre Belgique et de La Dernière Heure. C'est notamment le cas du côté des taximen, dont la fédération a interpellé l'UCM à la mi-septembre, avant que celle des coiffeurs ne fasse de même, selon le président de l'UCM Pierre-Frédéric Nyst.

"Ces fédérations ne voient pas la couleur du tax shift car les réductions de charges structurelles auxquelles les entreprises ont droit sont devenues moins intéressantes. Pourquoi? Parce que le seuil (8.850 euros en 2018 et 9.035 euros en 2019, NdlR) en dessous duquel des réductions de charges supplémentaires, en plus de la réduction de base, sont octroyées n'a pas été indexé", explique-t-il. Le problème se situe donc dans la non-indexation des bornes "bas salaires", alors que les salaires, eux, sont indexés. "La non-indexation de cette borne fait que plein de travailleurs ont passé un cap qui rend caduc l'octroi de cette réduction structurelle dont les petites entreprises ont pourtant besoin", précise Pierre-Frédéric Nyst. Pour la Fédération des taximen (10.000 chauffeurs, dont 6.800 salariés) les charges patronales sont même en hausse. Les sociétés ont vu leur taux de cotisations (ONSS payé/total des salaires bruts) passer à 25, voire à 27%. Soit des hausses moyennes de 1 à 3%. (Belga)

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