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Le PS, le MR et la N-VA livrent leurs priorités pour le scrutin 2019: elles ressemblent à celles des dernières élections de 2014

Les trois principaux partis politiques sont entrés en campagne électorale ce week-end.

Le coup d'envoi de la campagne électorale est donné avec les voeux adressés par chaque président de parti. Ce week-end, MR, N-VA et PS ont chacun distillé leurs priorités pour le prochain scrutin. Ces priorités ressemblent à s'y méprendre à celles des dernières élections.

La N-VA voulait le confédéralisme en 2014. Elle veut le confédéralisme en 2019. Et pourtant, pendant 5 ans, elle tenait les rennes à tous les niveaux de pouvoir. Le gros problème, c'est qu'il faut trouver des alliés, les 2/3 des députés, pour faire cette réforme de l'Etat. Le confédéralisme, c'est vider l'Etat fédéral, donner toutes les compétences du pays aux deux grandes communautés du pays, néerlandophones et francophones. L'Etat belge ne gérerait plus que l'armée ou la dette publique, par exemple.

Le MR a rappelé qu'il refuserait ce modèle. Les partis flamands démocratiques n'y sont pas non plus favorables. Des alliés, il n'y en a pas. En 2014, les nationalistes flamands avaient accepté de la remiser au frigo, pour pouvoir entrer au gouvernement.

Ce week-end, les socialistes ont de leur côté promis une série de mesures en faveur des personnes défavorisées. Dont l'accès gratuit aux soins médicaux de base. Chez le généraliste et le dentiste. Avec un cout estimé à 300 millions d'euros. La mesure rappelle qu'en 2014, les socialistes prônaient la gratuité des repas chauds, à la cantine, dans toutes les écoles de Belgique francophone. Le PS a dirigé le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais n'est pas parvenu à instaurer cette mesure dans l'ensemble des établissements. Seuls 78 écoles pilotes, bénéficient de la gratuité.

Pour le MR, priorité à la fiscalité. Comme en 2014. La mesure, que le MR défend, c'est le relèvement de la quotité exonérée d'impôt. On ne devrait commencer à payer des impôts, qu'après 12.000 euros de revenus, disent les réformateurs. Ce qui ferait un gain de salaire net pour tous les travailleurs, mais d'abord, proportionnellement pour les bas revenus. Là aussi. Le MR défendait déjà cette mesure lors des dernières élections. C'était même 13.000 euros qu'il promettait à l'époque.

Il a fait une réforme fiscale, entretemps, au gouvernement fédéral. La quotité exemptée a été un peu relevée. Mais le MR n'est pas parvenu financièrement à atteindre la promesse.

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