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"Si vous voulez commettre un attentat, vous n'allez pas dans un musée vide": la défense de Mehdi Nemmouche plaide une exécution ciblée

Le procès sur l'attentat au Musée juif de Belgique perpétré en mai 2014 s'est poursuivie ce vendredi avec l'intervention de parties civiles.

La défense de Mehdi Nemmouche a posé des questions pour semer le doute sur la culpabilité de leurs clients. "Alexandre Strens aurait vécu sous une double identité", affirme la défense de Mehdi Nemmouche. Quant à son père, il aurait été fiché par la sûreté de l'Etat pour activité ? à l'ambassade d'Iran. Selon nos informations, cela remonterait aux années 70 ou 80.

Issu d'une fratrie de huit enfants, Alexandre Strens avait changé son nom, comme l'ensemble de sa famille, après l'adoption de son père en 1992 par un châtelain belge, a expliqué Mme Adam vendredi. Lui dont les parents ont divorcé en 2003 n'avait pas vu depuis des années son père, qui était musulman chiite.


"Il y a une synagogue non loin de là"

"Une note de la Sûreté de l'Etat dans le dossier assure, après enquête, que l'attentat n'a rien à voir avec ses éventuelles activités politiques", avait déclaré son avocat, Me Dalne avant l'audience pour prévenir toute nouvelle exploitation complotiste.

La défense cherche une fois de plus à étayer la thèse d'exécution ciblée. Me Sébastien Courtoy a questionné le président du Musée juif de Belgique, entendu vendredi comme témoin devant la cour d'assises, sur le nombre de visiteurs du musée en 2014. Ce dernier n'a pu répondre à la question, ce qui a amené le pénaliste à faire un commentaire."Les personnes vivant dans le voisinage du Musée juif ont toutes déclaré qu'il n'y avait jamais grand monde. Si vous voulez commettre un attentat, vous n'allez pas dans un musée vide. Il y a une synagogue non loin de là", a déclaré Me Courtoy. Mais ce que Me Courtoy oublie c'est que ce jour-là, la synagogue est protégée contrairement au Musée juif. 

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