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Les syndicats de NLMK Clabecq demandent au bras financier de la Wallonie d'agir

Après l'échec de la conciliation entre la direction et les représentants des travailleurs de NLMK Clabecq, jeudi soir, les syndicats veulent à présent rencontrer de manière urgente le ministre wallon de l'industrie et de l'emploi, Pierre-Yves Jeholet, ainsi que la Sogepa, bras financier de la Wallonie.

Les syndicats, qui ne parviennent pas à obtenir la suppression du volet salarial présenté par la direction dans son plan de restructuration, rappellent que la Sogepa est actionnaire à 49% et estiment qu'à ce titre, rien ne l'empêcherait de demander cette suppression. Les syndicats affirment avoir proposé des alternatives.

Dans un communiqué rédigé par le front commun syndical, les représentants des travailleurs de NLMK Clabecq regrettent que le ministre régional et la Sogepa ne réagissent pas, après 15 jours de blocage sur le site et dans les discussions entre direction et syndicats. Ceux-ci maintiennent leur exigence de retrait du volet salarial prévu par la direction. "Rien n'empêche la Sogepa, actionnaire à 49%, d'agir aujourd'hui pour demander l'abandon du volet salarial à la direction du site de Clabecq, d'autant plus que nous avons proposé en conciliation de trouver une autre source d'économie à hauteur de 3,5 millions d'euros, ce qui a été refusé par la direction. Cette rigidité et ce refus à toute alternative démontre qu'en réalité, nous ne sommes pas dans une phase d'intention d'un licenciement collectif comme le prévoit la loi Renault mais bien déjà dans l'exécution du plan qu'ils ont élaboré depuis un an, réduisant la phase 1 de la loi Renault à un simple contretemps nuisible à leur planning et qu'ils essaient d'écouter un maximum", dénonce le front commun.

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