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Zombillénium: critique zombie du capitalisme sauvage

Zombillénium est une série que je suis depuis le début. Et la raison est simple: c’est une réussite totale. Non seulement Athur De pins est un créateur de talent mais il sait intelligemment mélanger les codes pour créer une BD à part. Ce tome 4 continue de développer un univers désormais mieux connu du grand public (grâce au film d’animation sortie en 2017) et toujours accessible.

Celui-ci raconte la vie d’un parc d’attraction très particulier où les monstres et autres zombies ne sont pas des humains déguisés mais des humains décédés condamnés au purgatoire. Leur chance? Obtenir un contrat à durée très aléatoire pour animer le parc qui se trouve au cœur d’une région campagnarde du Nord de la France. Après 5 ans d’absence, nos héros sont de retour !

Il y a Gretchen, la sorcière, Aurélien, l’humain devenu un monstre exceptionnel, l’ancien directeur vampire viré par un manager aux dents longues Bohémond Jaggar de Rochambeau. Nos héros ont contraints à la clandestinité pour préparer leurs revanche.Dans le même temps, le parc cartonne avec 1 milliard de chiffre d’affaires, plus de 2 millions de visiteurs chaque année, dont 10 000 qui deviennent les nouvelles âmes du parc. Béhémoth, le propriétaire, en profite pour annoncer à ses confrères s’occupant des autres lobbies qu’il compte le vendre.

Le lecteur plonge dans un monde où le capitalisme développe ses pires défauts au milieu d’âmes tourmentés! Mais attention, l’humour et l’action restent au rendez-vous : affrontements entre sorcières, moments épiques et tendres. Ce nouveau tome est un délice. A dévorer.

Zombillénium, t4 aux éditions Dupuis

Scénario et dessin: Athur de Pins

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