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Du 3 au 5 septembre, pendant 48 heures, les journalistes Caroline Fontenoy, Pascal Vrebos et Christophe Deborsu se sont relayés pour interviewer pendant 10 minutes chacun tous les bourgmestres des communes francophones de Wallonie et Bruxelles. L'émission, intitulée "Les 48h des bourgmestres", a été diffusée en ligne sur RTL Play, RTL INFO et la page Facebook de RTL INFO.
Sept plaintes regrettant que seuls les bourgmestres aient la parole, au détriment des autres tendances politiques présentes localement, ont été adressées au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).
Le travail des journalistes a permis de cadrer les interviews et d'offrir un débat contradictoire
Le CDJ, organe de déontologie des journalistes professionnels, est en brouille avec le CSA sur la portée des procédures qu'ils mènent conjointement et n'a pas reçu ces plaintes. Il a néanmoins décidé de s'autosaisir "pour que les enjeux déontologiques mis en avant dans l'instruction du CSA soient tranchés par l'instance d'autorégulation".
Son avis, rendu le 20 mars, conclut que l'opération a respecté les principes déontologiques d'équilibre et de représentativité. "L'on ne peut reprocher au dispositif mis en place par le média d'adopter un parti pris favorable ou d'assurer une éventuelle complaisance à l'égard des personnes interviewées", écrit l'instance d'autorégulation, qui "note que le format choisi assure une information de nature contradictoire grâce aux éléments de cadrage et aux questions apportés par les journalistes".
Les bourgmestres indisponibles ont été remplacés par des membres de l'opposition et la plupart des interviews ont été diffusées en suivant l'ordre alphabétique des communes.
De plus, l'image d'ensemble est conforme aux résultats des élections locales de 2012, relève encore le CDJ. Son avis est disponible sur le site www.lecdj.be.