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Le scandale "diesel gate" continue: "55% des conducteurs font part d'une augmentation de la consommation de carburant"

Selon une étude menée par Test-Achats (et ses homologues espagnole, portugaise et italienne) et rapportée vendredi par la Dernière Heure, La Libre Belgique et Het Laatste Nieuws, un grand nombre de véhicules concernés par le "dieselgate" et qui ont fait l'objet d'une mise à jour offerte par Volkswagen à la suite du scandale présentent des "problèmes".


Perte de puissance et augmentation de la consommation de carburant


Ainsi, "plus de quatre propriétaires sur dix (45%) ont remarqué des modifications de leur véhicule suite à la mise à jour du logiciel", indique Test-Achats. "La plainte la plus fréquente porte sur l'augmentation de la consommation de carburant. Quelque 55% des conducteurs en font part". C'est l'Audi A4 qui semble la plus touchée: 70 % des A4 sur lesquelles des changements ont été constatés consomment plus qu'avant. "La deuxième plainte la plus souvent signalée est la perte de puissance. Dans ce cas, Seat est le plus mauvais élève - pas moins de 72 % des propriétaires se plaignent d'une perte de puissance du moteur après la mise à jour du logiciel."


Moins de vigueur sous le capot

Par ailleurs, plus de la moitié des Golf et les deux tiers des Polo présenteraient moins de vigueur sous le capot. D'autres plaintes concernant des problèmes mécaniques ou l'ordinateur de bord ont également été relevées, de manière moins représentative. Pour 13 % des sondés, ces altérations les ont conduits à retourner au garage pour une réparation. L'enquête avait été menée auprès de 10.600 propriétaires de véhicules incriminés, dont 3.000 Belges.


"On a appris à ne plus croire sur parole ce qu’on entendait de la part de VW"

Julie Frère, porte-parole de Test Achats, a réagi ce matin sur Bel RTL: "On a appris, de notre côté, à ne plus croire sur parole ce qu’on entendait de la part de VW. Au départ, on nous a promis des voitures propres, on s’est bien rendu compte que malheureusement, ce n'était pas le cas. On nous a ensuite promis une mise à jour qui allait régler tous les problèmes, on a testé une voiture, on a vu que dans certains cas la norme Euro-5 n’était toujours pas respectée. On nous a dit qu’il n’y aurait aucun impact sur le véhicule, et on voit ici que 45% des répondants déclarent qu’il y a un impact. Pour le moment, D’Ieteren ne parle que d’un pourcent de cas, on voit que ces chiffres ne correspondent pas du tout aux résultats du sondage qu’on a effectué auprès de 10.000 personnes", a-t-elle expliqué à Camille Mathoulin.

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