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Après la tempête, les couvreurs sont très sollicités, voire débordés: "On a eu une dizaine d'appels" (vidéo)

La tempête David qui a soufflé, hier, en Belgique et sur une bonne partie de l'Europe, aura finalement fait 9 morts, dont un chez nous. La circulation des Thalys, qui avait été fortement perturbée est, aujourd'hui, rétablie. Restent les dégâts. Et ils sont importants. Vous avez vu les images, hier, sur notre site internet: de nombreuses toitures se sont envolées. Beaucoup en Flandre, mais aussi en Wallonie. Certains couvreurs sont donc très sollicités, et déjà même... débordés.

A Châtelet dans la province du Hainaut, 6 tuiles tombées au sol. Une rafale a emporté les pièces, malgré le filet. Sans autre dégâts. Ancré dans la façade, l’échafaudage a tenu bon. Dès hier, le couvreur a reçu une vingtaine appels… de clients souvent paniqués. 

"On a déjà fait quelques interventions hier et ce matin aussi. On a essayé de répondre aux quelques clients qui nous ont sonné. Le reste, malheureusement , on n’a pas su. Des confrères sont intervenus. Les assurances ont peur aussi qu’il y ait des dégâts des eaux, parce qu’on annonce de la pluie demain et de la neige, c’est ça qui fait surtout peur au niveau des dégâts", confie le couvreur Omar Belloum. Tuiles envolées, cheminées instables, le tout est de limiter les dégâts.

A Waudrez une section de la ville de Binche, une autre entreprise affecte une équipe aux interventions dues à la tempête. Plus de 10 interventions, avec les grands moyens. Sur cette toiture, le vent a décroché des tuiles pourtant collées. Début janvier, une autre tempête avait déjà bien occupé les ouvriers spécialisés.

Pour le couvreur,Jérôme Duville, "il y en avait beaucoup moins avant. Il y a beaucoup plus de vent maintenant, plus de pluies chassantes etc. Donc on doit intervenir d’urgence à chaque fois, avec une équipe chevronnée, supplémentaire pour ce travail."

Au centre de Binche, à plus de 20 mètres de hauteur, le clocher est abîmé par les rafales. Des ardoises ont été emportées par le vent. Les couvreurs sécurisent le sommet de l’édifice, l’église des Récollets, désacralisée.

"Une ardoise verticale, ça demande un travail un peu plus complexe et surtout plus long. Dans l’urgence, pour barrer la voirie, c’était un peu plus compliqué. Donc nous avons paré au plus pressé en sécurisant uniquement le leu, en vue des travaux qui seront faits dans les semaines à venir", indique Antoine Bassette, le responsable d’exploitation du Crucis. 

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