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L’arbre tombé hier sur une voiture s’est brisé avec le vent sur sa longueur jusqu’à six mètres de hauteur. Comme d’autres autour de lui, il était marqué, prêt à être coupé en vue d’une vente de bois. A quelques kilomètres de là, hasard de circonstances, un chantier d’abattage préventif se termine aujourd’hui. 42 chênes d’Amérique en train de se décomposer de l’intérieur viennent d’être coupés le long d’une route provinciale.
Qu’il soit public ou privé un propriétaire d’arbres doit veiller autant que se peut à leur santé. Il en va de sa responsabilité.
"S'il y a un accident, vous êtes responsables donc vous avez tout intérêt à les entretenir", explique Philippe Rondia, un exploitant forestier. "Vous faites venir un spécialiste si vous n'êtes pas certain mais il y a toujours des signes."
Mais il n’est pas si facile que ça d’abattre des arbres. Légalement parlant. L’opération peut même nécessiter l’obtention d’un permis. Pour les chênes coupés ici à Incourt, la procédure a duré deux ans.
"Pour abattre les arbres, il a fallu introduire une demande auprès de la Région wallonne et auprès d'une société spécialisée. Il faut payer mais cela vaut la peine parfois de passer par là pour éviter des accidents comme jeudi", estime Jean-Pierre Beaumont, échevin des travaux publics de la commune d’Incourt.
Mais au-delà du cas d’arbres malades ou en fin de vie, il y a une évidence. Tous ne résistent à des vents de plus de 100 km/h, qui peuvent déraciner même les spécimens parfaitement sains.