Accueil People

"Je n’arrive pas à désirer des femmes de mon âge, vous croyez que c’est amusant?": Yann Moix ne s'excusera pas après la polémique (vidéo)

L'écrivain Yann Moix s'est défendu après avoir provoqué une tempête sur les réseaux sociaux en déclarant dans Marie-Claire qu'il était "incapable d'aimer une femme de 50 ans" parce que c'était un âge trop avancé. Dans l'émission "On n'est pas couchés", ce 12 janvier, Laurent Ruquier lui a donné la parole.

Ce n’est pas méchant contre les femmes de 50 ans

"Trois semaines avant l’interview dans Marie-Claire, j’étais interrogé dans un autre magazine, voilà ce que j’ai dit: "Il me demande 'Et vivre avec une femme de 50 ans?' Voici ma réponse, que je n’ai pas bricolée depuis pour éteindre un incendie. 'Non, ça n’est pas possible, je ne peux pas vivre avec une femme de 50 ans. Ce n’est pas méchant contre les femmes, les femmes de 50 ans, il y en a qui sont merveilleusement belles, toutes les femmes sont belles, à tout âge. Vraiment, je ne veux pas qu’on pense que je suis dans la névrose du type qui pense qu’on ne regarde pas les femmes après un certain âge'", poursuit-il en citant l’interview.

"C’est un problème personnel, ne pas pouvoir accepter son âge à soi. Mais j’accepte très bien l’âge des autres. Je ne dirai jamais qu’une femme de 50 ans n’est pas désirable, pas belle, ce serait une aberration".

C’est quelque chose d’assez triste, finalement

Yann Moix conclut alors: "La malédiction que j’aie, vous croyez que c’est amusant? Je n’arrive pas à désirer des femmes de mon âge. Ce n’est pas quelque chose qui est enviable. C’est quelque chose d’assez triste, finalement. Parce que je m’aperçois qu’étant une sorte d’adolescent attardé, je n’ai pas accès à une partie de la vie, qui est en fait la richesse, qui est de quitter cette espèce d’obsession du vieillissement du corps pour en fait accepter toutes les formes de la vie possible, et un enrichissement qui ne soit plus réductible à un genre – car je dis aussi que j’aime beaucoup les asiatiques – ni à un âge, mais à un émerveillement et une aventure que je ne suis pas capable d’embrasser".

Je ne présenterai pas d’excuses

"La deuxième chose que je dirais, c’est que je ne présenterai pas d’excuses. Car je n’ai voulu blesser personne. Je ne peux pas être responsable de mes inclinaisons, de mes penchants et de mes goûts. Je suis enfermé dedans, comme tous les individus, comme tout un chacun. Il n’y a pas de tribunal du goût et je ne peux pas raturer mes pulsions, mes penchants pour des raisons qui seraient de la morale et du tribunal du goût. Il y a des choses qui sont réprimées par la loi, et c’est parfaitement normal. Il y a des pulsions qui sont inadmissibles dans une société, on les connaît. Il y a une liberté des êtres à pouvoir faire ce qu’ils peuvent, ce qu’ils peuvent et non pas ce qu’ils veulent, avec leur corps, leur traumatisme, et peut-être des choix qu’ils pensent qui sont des choix libres mais qui sont des choix enfermés".

À lire aussi

Sélectionné pour vous