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La Juventus gagne à Valence mais Ronaldo perd ses nerfs et quitte le terrain EN PLEURS

Le retour de Cristiano Ronaldo sur les pelouses espagnoles a tourné court mercredi à Valence en Ligue des Champions: la nouvelle star de la Juventus Turin a écopé d'un carton rouge direct à la demi-heure de jeu pour un accrochage avec un défenseur valencien.

Parti en Italie cet été contre plus de 100 M EUR, l'ancienne star du Real Madrid n'imaginait sans doute pas que son grand retour sur les pelouses espagnoles ne durerait qu'une trentaine de minutes, le temps de s'accrocher avec un défenseur et d'écoper d'un carton rouge direct et sévère (29e).

Incrédule, puis éploré, Ronaldo a regagné les vestiaires les yeux rougis, se dissimulant le visage dans une bâche au-dessus du tunnel d'accès au terrain.

Le voilà coupé net dans son intégration turinoise et les maigres chances de voir "CR7" prétendre lundi prochain au trophée de meilleur joueur Fifa, puis au Ballon d'Or en décembre, se sont peut-être amenuisées mercredi avec le 11e carton rouge de sa carrière.

Sans lui, la Juventus a malgré tout marqué sur deux penalties (45e et 51e) et emporté une victoire précieuse dans la chaude ambiance du stade Mestalla, rejoignant en tête du groupe H Manchester United, tombeur au même moment des Young Boys de Berne (3-0).

Et ce sera à nouveau sans Ronaldo que la Juve recevra le club suisse lors de la prochaine journée début octobre, en fonction de la durée de suspension infligée au meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des champions (120 buts).


"Dehors! Dehors!"


Pour son premier match de C1 avec son nouveau club, le quintuple Ballon d'Or a sans doute payé un excès de nervosité dans une enceinte qui n'a cessé de le conspuer. Et qui a rugi de plaisir ("Dehors! Dehors!") en voyant l'ancien Madrilène exclu pour avoir apparemment donné un léger coup de pied au défenseur valencien Jeison Murillo au moment de faire un appel à l'entrée de la surface, puis réagi vivement aux protestations de son adversaire sous les yeux de l'arbitre de surface.

Ronaldo n'avait pourtant pas démérité auparavant: frappe déviée (9e), volée ratée qui manque de devenir une passe décisive pour Mario Mandzukic (11e), excellent centre pour Federico Bernardeschi qui remise sur Sami Khedira, tout seul et inexplicablement maladroit face à la cage vide (17e)...

Ces ratés de la Juve se sont d'ailleurs multipliés, à l'image de cette reprise contrée de Blaise Matuidi alors que le but semblait grand ouvert (21e) ou de ce tir tendu de l'ancien Valencien Joao Cancelo sur la transversale (43e)... Sauf que, sur le rebond, le ballon est revenu sur le même Cancelo, victime d'une semelle très haute du capitaine valencien Dani Parejo synonyme de penalty peu contestable (44e).

Le second penalty turinois a été beaucoup plus controversé: l'arbitre allemand Felix Brych a, cette fois, sifflé une faute moins évidente de Murillo, ce qui a permis à Pjanic de doubler la mise (51e).

Une fois l'avantage pris, et malgré les sorties sur blessures de Khedira (23e) et Douglas Costa (89e), les "Bianconeri" n'ont plus relâché l'étreinte alors que les "Blanquinegre" n'ont eu à se mettre sous la dent qu'un tir du Belge Michy Batshuayi à angle fermé (39e) ou une tête de Rodrigo dans les bras du gardien (48e). Et Dani Parejo a raté un penalty en faveur de Valence dans le temps additionnel...

Insuffisant pour bouger les septuples champions d'Italie en titre, même en infériorité numérique et même sans Cristiano Ronaldo, qui repart d'Espagne le coeur gros.

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