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"Je peux toujours prester à un certain niveau, mais pas celui auquel je suis heureux de jouer", a-t-il expliqué. "La douleur est trop forte et ne me permet plus de prendre du plaisir en match ou à l'entraînement. Wimbledon est l'endroit où j'aimerais arrêter de jouer, mais je ne suis pas certain que je pourrai y arriver..."
"Et puis, tout s'effondre"
Et le monde du tennis est évidemment malheureux pour lui. David Goffin (ATP 22), qui n'était pas au courant mais a croisé Andy Murray à plusieurs reprises durant sa carrière - il ne l'a jamais battu en six confrontations - l'a confirmé. "Je ne savais que cela pourrait être son dernier tournoi. Je n'ai pas suivi sa situation de près. Mais c'est triste, car cela arrive si vite. Il n'y a pas si longtemps, il était encore n°1 mondial. Il jouait si bien. Et puis, tout s'effondre", expliqua le n°1 belge. "Il faut aujourd'hui tellement prendre soin de son corps. C'est notre principal outil pour notre métier. Mais parfois, notre corps est tellement mis à rude épreuve, comme cela a été le cas pour lui, auquel il est arrivé de jouer je ne sais combien de matches durant certaines années. Tous les efforts qu'il a produits pour devenir n°1 mondial. Il ne voulait d'abord pas se faire opérer. Puis, il a finalement tout de même dû s'y résoudre. Et là, les choses ne vont toujours pas. On a tous nos problèmes. Federer, Nadal, Djoko ont aussi dû se faire opérer un jour, tout comme moi lorsque je m'étais fracturé le poignet à l'entraînement (en 2013 avant d'affronter Israël en Coupe Davis, ndlr). Mais c'est dommage qu'un tel joueur doive arrêter en raison d'une blessure", conclut-il.