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La retraite, "ça ne veut pas dire que je ne m'intéresserai plus au football", a évidemment assuré celui qui aura été à la tête des Mauves pendant plus de 20 ans. "Je resterai évidemment supporter d'Anderlecht et j'irai, je ne vais pas dire comme le commun des mortels aux matches, mais j'irai voir beaucoup de matches d'Anderlecht et sans doute d'autres clubs."
Concernant les travées du stade qui grondent actuellement avec la méforme des Mauves, le président rappelle qu'il en a vu d'autres et qu'il ne faut pas oublier le passé, lointain comme récent. "Beaucoup de gens ont la mémoire courte et ils se focalisent sur les résultats d'un moment. Et c'est vrai qu'Anderlecht est dans une période certainement qui n'est pas la plus euphorisante mais les critiques… vous savez quand vous avez 20 ans de carrière et que vous avez été 10 fois champion et 21 fois en Coupe d'Europe et quand vous avez été en quart de finale de Coupe d'Europe, je suis sûr de mon palmarès et j'attends toujours encore celui qui fera mieux dans les 20 ans à venir que moi. Peut-être Marc Coucke. On peut l'espérer."
Mais les débuts de Marc Coucke pourraient être difficiles car, Roger Vanden Stock l'admet, "je laisse à mon successeur un Anderlecht, si je dois croire la presse, boiteux. À court terme c'est peut-être le cas", avoue-t-il. "Mais à long terme ce club est encore toujours le 1er club de Belgique."
