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Un célèbre patron de café privé de liberté après avoir tabassé un SDF à Liège

Un célèbre patron de café liégeois a été privé de liberté, vendredi soir, après avoir tabassé un homme sans domicile fixe qui se trouvait devant son établissement, a indiqué samedi le parquet de Liège. L'agresseur et un de ses employés ont été privés de liberté.

Célèbre notamment pour ses boulets "à la véritable sauce liégeoise", le mythique café Lequet l'est également pour la réputation de son patron, Marc De Bruyn, impliqué vendredi dans la violente agression d'une personne sans domicile fixe.

Alors qu'il arrivait à son établissement situé au quai Sur-Meuse, sur la rive gauche de la Cité ardente, Marc De Bruyn a constaté que plusieurs personnes dormaient juste devant son café, comme cela se produit manifestement de manière récurrente.

Se disant excédé, et face au refus de l'un des individus de quitter les lieux, le patron de l'enseigne liégeoise s'est énervé, portant plusieurs coups à l'intéressé. Un employé a participé à l'agression.

La victime souffre d'une incapacité d'une durée initiale de dix jours.

Le patron de l'établissement et l'employé impliqué ont été privés de liberté et déférés samedi au parquet de Liège.

La magistrate de garde envisageait samedi midi de proposer une médiation pénale ou une citation accélérée devant le tribunal correctionnel de Liège.

Marc De Bruyn avait déjà fait parler de lui à plusieurs reprises, notamment dans le contexte de la diffusion de chants nazis dans son café en 2020. Une information judiciaire avait alors été ouverte, mais l'intéressé n'a finalement pas été condamné.

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Commentaires

1 commentaire

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  • Je peux comprendre ce patron car il faut pouvoir supporter les SDF étant donner que ce sont des personnes bruyantes et dénuées de tout savoir vivre en communauté sans respect pour qui ou quoi que ce soit laissant leurs immondices (voire leurs déjections) alors oui je peux comprendre que après refus de ces personnes il en soit venus aux mains N'EN DEPLAISE A CETTE CATEGORIE DE GENS !

    Charles Poulain
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