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Le PTB réclame trois "ruptures" pour Bruxelles

Le PTB a présenté lundi son programme pour la Région bruxelloise en vue des élections du 9 juin. Il repose sur trois grands axes présentés comme des "ruptures" par le parti communiste: un refinancement de la région-capitale par l'État fédéral, des réformes institutionnelles pour mettre fin au "gaspillage" d'argent public et la lutte contre la "toute-puissance" des grands promoteurs immobiliers.

"Notre Région est pratiquement en faillite, ce qui ne permet pas de répondre à l'urgence sociale pour le logement, l'emploi et la mobilité", dit constater Nabil Boukili, tête de liste à la Chambre.

La Région contribue à hauteur de 18% à la richesse du pays, mais reçoit moins de 9% des rentrées fiscales, dit constater le parti d'extrême gauche. C'est la raison majeure de la nécessité d'un refinancement par le Fédéral, aux yeux du PTB-PVDA.

En termes de rationalisation, le parti veut "mettre fin aux gaspillages et privilèges" liés aux institutions. Diviser le salaire des ministres par deux, regrouper un grand nombre de compétences au niveau de la Région, fusionner les institutions communautaires (Cocof, VGC, Cocom), sont quelques-unes des propositions des radicaux de gauche.

Françoise De Smedt, tête de liste du PTB à la Région (collège francophone), pointe aussi du doigt une emprise des "grands promoteurs immobiliers issus de grandes fortunes belges". Ils sont jugés responsables de l'aggravation de la crise du logement et de finances publiques plombées. Dans le viseur: le métro, ainsi que des terrains publics "bradés". Avec pour objectif la production de logements "100% publics" sur les terrains publics, et l'encadrement des loyers.

Au total, les "lignes rouges du PTB pour une rupture sociale" en Région de Bruxelles-Capitale s'étalent sur 53 pages programmatiques.

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