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Des grèves spontanées sont en cours depuis jeudi matin à la prison d'Anvers et dans une douzaine d'autres établissements pénitentiaires en Flandre et à Bruxelles et dureront jusqu'à vendredi matin à 6h00.
Le personnel entend de la sorte manifester son mécontentement face à la volonté du ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt (Open Vld), de rediscuter du service minimum. Les promenades et les visites n'ont pu avoir lieu dans la plupart des prisons concernées, selon Eddy De Smedt, secrétaire fédéral du syndicat libéral flamand VSOA. Le front commun a avalé de travers les propos récents du ministre et sa volonté répétée jeudi, lors d'une concertation avec les syndicats, de mettre en place un service minimum et de recourir à une réquisition du personnel le jour-même de la grève.
Les actions spontanées ont commencé dès jeudi matin. Selon Alain Blancke, délégué national du syndicat chrétien flamand ACV, des actions spontanées sont encore en cours dans les prisons de Saint-Gilles et de Haren ainsi que dans neuf autres établissements (Louvain Central, Gand, Anvers, Hasselt, Merksplas, Wortel, Malines, Turnhout et Bruges). Cela signifie qu'il n'y a pas eu de promenade ni de visite pour les détenus dans la plupart de ces prisons.
Selon le syndicat VSOA, la grève doit prendre fin vendredi à 6h00 (heure à laquelle commence l'équipe du matin, NDLR). Plus tôt dans la journée, les syndicats avaient annoncé qu'ils avaient activé leur préavis de grève après l'échec de la concertation avec le ministre de la Justice. Le personnel de l'ensemble des prisons du pays arrêtera le travail pour une durée indéterminée à partir du 1er avril à 22h00.
