Accueil Actu Belgique Société

Les balades à dos d'âne ont la cote: découverte de ce nouveau type de tourisme en plein essor

C'est un nouveau tourisme, proposé par une quinzaine d'associations en Région Wallonne, est qui a le vent en poupe : la balade à dos d'âne.

Des vacanciers traversent la forêt au rythme décidé par leurs deux compagnons de route, Locki et Chadé. Une randonnée de six jours sur les chemins du Hainaut et du Nord de la France, une manière pour eux de quitter le quotidien.

"Moi, ça me permet de me déconnecter de ma vie, du téléphone. Je le garde uniquement pour la carte. C'est au rythme de l'âne et si je suis sur mon téléphone, il va venir me chercher, il verra que je ne suis plus avec lui, donc il ne sera pas content", explique Pierre, propriétaire d'ânes.

Sur les ânes, un chargement qui va leur offrir une autonomie totale pendant six jours. Les nuits se feront en bivouac. "On a les tentes, on a tout ce qu'il faut, on a les matelas, on a une petite cuisine aussi, donc on est autonome. On dort dans des prairies parce qu'ils mangent pendant qu'on est à l'arrêt", détaille-t-il. C'est une expérience unique, un trajet d'une centaine de kilomètres loin d'une compétition. Ici, l'intérêt de la balade, ce sont aussi les rencontres. "Quand je suis tout seul, les gens ne réagissent pas, mais quand je suis avec les ânes, ils réagissent même quand ils sont en voiture. Ils font des signes, ils trouvent ça chouette".

Pour initier d'autres randonneurs, il existe en région wallonne une quinzaine d'associations qui proposent elles aussi ce type de balade. Ce matin, deux familles découvrent une promenade d'une heure trente pour découvrir cet univers. Les enfants sont portés par les ânes et au programme : nature et découverte. "J'ai expliqué toutes les spécialités que les ânes peuvent avoir parce que les ânes sont vraiment des animaux méconnus avec beaucoup de clichés. On va dire que l'âne est têtu, mais c'est pas vraiment vrai, comme le fait que l'âne est caractériel. Il a du caractère, oui, mais qui va lui servir", note Alexy, animateur ânier.

Pour l'heure, ce "slow tourism" rencontre un succès important et on forme même les futurs propriétaires d'ânes et les futurs promeneurs en quête d'un plus indéniable. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Commentaires

1 commentaire

Connectez-vous à votre compte RTL pour interagir.

S'identifier S'inscrire
  • Qu'en pense GAIA là on ne les entends pas

    Alain Schmit
     Répondre