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À Ostende, les phoques sont de retour. Là-bas, depuis le covid et les confinements, les phoques ont pris l'habitue de venir se reposer sur la plage. La co-habitation avec les humains doit être gérée avec une certaine subtilité...
À Ostende, il n'est pas rare de tomber nez-à-nez avec des phoques. Les mammifères marins, rassurés par le calme et la faible présence humaine pendant le premier confinement ont pris leurs habitudes sur les plages. Les touristes, émerveillés, observent l'un d'entre eux se prélasser sur sa plage privée… "On est venu jusqu'à Ostende pour venir voir les phoques", affirme cette curieuse. "Et on a la chance d'en voir un, juste derrière nous, c'est la première fois. C'est magnifique, c'est très émouvant."
Une autre amie des bêtes, elle, avoue qu'elle pourrait passer "la journée à le regarder". "Je savoure… C'est vraiment un plaisir pour les yeux et pour le cœur."
Plus loin, une touriste admire la vue de l'animal jouer mais aussi le travail de la commune. "C'est spectaculaire de pouvoir voir un petit animal comme ça, en plus je trouve que ce qu'ils ont fait pour le protéger, c'est très bien." La zone est effectivement délimitée par des cordons pour signifier qu'elle est réservée aux phoques. Pour qu'ils restent tranquilles, il est demandé au public de se tenir à 30 mètres de distance des animaux sauvages et les chiens sont priés d'être tenus en laisse.
Des bénévoles arpentent la plage et observent avec attention le comportement des promeneurs. "Ce sont aussi des animaux sauvages qui peuvent attaquer", rappelle Inge De Bruycker, fondatrice de l'équipe North Seal.
Au cours des 20 dernières années, l'institut royal des Sciences naturelles constate que le nombre de phoques dans le pays est en augmentation. En 2022, 54 phoques décédés ont été rejetés sur la plage. C'est deux fois moins qu'en 2021.
