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Une nouvelle école privée avec un concept bien particulier à Tancrémont: "Ils viennent enseigner comme ils veulent"

Il y a, en fédération Wallonie-Bruxelles, 2700 écoles "officielles", et aussi quelques écoles privées, payantes. Celles-ci peuvent organiser une série de choses comme elles l’entendent mais ont aussi des obligations. C'est le cas d'une nouvelle petite école primaire pas comme les autres qui s'apprête à ouvir à Tancrémont, près de Banneux.

Dans la "Petite école de Tancrémont", les cours vont se passer dans un conteneur, mais les leçons de science, géographie et histoire se dérouleront à l'extérieur, s'il ne pleut pas.

L'essentiel des travaux de l'école, qui doit ouvrir à la rentrée, est pris en charge par les parents. Ils ne se sentent plus en phase avec la filière d'enseignement classique. C'est le cas de Nicolas, son fils Tahys intègrera l'école : "On trouve que l'enfant ne s'épanouit pas assez dans l'enseignement traditionnel. Il n'apprend pas à se connaître, à communiquer avec les autres. Il y a un manque aussi avec la nature, ils sont trop enfermés dans des classes", estime-t-il.

Ils viennent enseigner comme ils veulent

Comme dans les villages d'autrefois, l'institutrice, engagée à mi-temps, assurera la transmission des compétences pour tous les âges, de la 1ère à la 6ème primaire. Elle sera secondée par des enseignants qui ont secondé leur temps de travail et qui viendront ici bénévolement: "Ils viennent enseigner ici comme ils veulent, c'est un peu ça qui les enchante", précise Caroline Grenade, coordinatrice de la "petite école de Tancrémont".

Un choix de vie

L'école ne sera pas subventionnée. Elle coûtera 220€ par mois, de septembre à juin. Pour les parents, c'est un choix de vie. "Nous en ne les mettant pas à l'école, on a déjà beaucoup de frais en moins. On récupère les vêtements, car ils n'ont pas besoin d'être toujours habillés à la pointe. On a des voitures d'occasion tous les deux, mon mari et moi. C'est vraiment de l'argent qu'on met pas ailleurs qu'on met là", nous explique Manon, la mère de Sélim, qui rejoindra l'école.

Nous aurons l'obligation d'instruction

Ici, il n'y aura pas de visites de l'inspecteur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais l'instruction est obligatoire. Les enfants seront évalués via le jury central. "Nous aurons l'obligation d'instruction, de mettre à la disposition des enfants des moyens pour réussir les évaluations qu'ils devront passer en 2ème, en 4ème et le CEB", complète la coordinatrice de l'école.

Avec le statut d'école privée, il n'y a aucun compte à rendre pour les horaires ou les dates de vacances. Pour permettre aux parents qui travaillent de conserver leur équilibre, le timing restera classique.

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Commentaires

1 commentaire

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  • Encore une idée bobo-ecolo ! Le contact avec les autres et avec la nature s'apprend en famille. Au lieu d'éduquer les enfants, les parents s'en débarrassent en leur payant consoles, smartphones, etc... Résultat : les enfants s'isolent et passent des heures dans un canapé à se muscler les doigts et s'abrutir le cerveau. Il est là, le problème.

    roger rabbit
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