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L'homme âgé de 70 ans se promenait dans une rue de Fléron le 1er novembre 2016 lorsqu'il avait été poursuivi par le chien du prévenu. L'animal s'était précipité sur lui en aboyant. Le promeneur avait sommé le propriétaire de rappeler son animal et de le tenir en laisse mais le prévenu avait refusé.
Considérant que l'obligation de maîtriser son animal ne se justifiait pas, le prévenu avait rétorqué que son chien n'était pas dangereux et qu'il pouvait déambuler en liberté à la campagne même s'il lui arrivait de montrer les crocs aux passants.
Insulté par le passant, le propriétaire s'était dirigé vers lui et lui avait porté des coups. Le passant avait répliqué par un coup au propriétaire puis au chien. Mais le septuagénaire avait finalement terminé au sol après avoir reçu un coup de tête.
Le propriétaire n'avait manifesté aucune attitude de remise en question. Il avait refusé une transaction pénale. Devant le tribunal, il a répété qu'il se sentait en droit de laisser son chien en liberté. Le parquet a requis contre lui une peine de 12 mois de prison et une amende.
Dans la procédure, le propriétaire du chien a lancé une citation directe contre le passant, lui reprochant de lui avoir porté des coups et d'avoir indirectement causé la mort de son chien. Mais le parquet a sollicité l'acquittement pour ces préventions.
Le jugement sera prononcé le 18 avril.