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Scandale de la viande: le patron de l'entreprise mise en cause s'exprime enfin

Il ne s'était, pas encore, exprimé, face caméra, depuis le début de l'affaire Veviba. Une semaine après l'éclatement du scandale, le patron de l'entreprise incriminée revient sur les accusations de fraude à l'abattoir de Bastogne. Louis Verbist ne comprend pas pourquoi il est ainsi pointé du doigt. Il parle même d'acharnement à son encontre.

La société Veviba, propriété du groupe flamand Verbist, a perdu le 7 mars son agrément pour l'exploitation de la salle de découpe et des entrepôts frigorifiques (mais pas de l'abattoir) de Bastogne, installations qui appartiennent aux pouvoirs publics wallons. Cette décision, prise par l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) et par son ministre de tutelle Denis Ducarme (MR), a fait suite à une perquisition. L'enquête, toujours en cours, porte sur des soupçons de falsification d'étiquetage de viande de bœuf surgelée et sur l'incorporation de pièces impropres à la consommation humain dans du haché.


Louis Verbist brise le silence

Sortant de son silence, le patron de Verbist s'est exprimé au micro de la télévision locale flamande Focus WTV. Dans son interview, il nie les accusations contre son entreprise. "Nous ne sommes ni des voleurs, ni des gangsters. A Bastogne, 170.000 kilos de viande ont été bloqués par un ministre. On préfère laisser pourrir de la bonne viande!", proteste Louis Verbist, patron de la société Verbist.

En 42 ans de collaboration avec Delhaize, je n'ai jamais eu de gros retour de viande

L'homme semble même surpris par les découvertes au sein de son entreprise. "En 42 ans de collaboration avec Delhaize, je n'ai jamais eu de gros retour de viande. Dès qu'il y avait, ne fut-ce qu'un tout petit défaut, on reprenait la viande", affirme Louis Verbist.

Quand il évoque la situation actuelle de son entreprise, le patron ne peut masquer son émotion. Quant au futur, il espère que tout rentrera dans l'ordre. "Après toute cette publicité négative, mon idée est que le site redémarre, petit à petit", indique-t-il.

Louis Verbist affirme également qu'il prend bien soin des bêtes. Selon lui, Verbist est victime d'un acharnement médiatique qu'il ne comprend pas.

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