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Hand: retrouvailles et objectif Euro pour les championnes du monde

"Quand on est au sommet, on a envie d'y rester". En décembre, elles étaient sur le toit du monde mais les Bleues, opposées au Brésil en amical jeudi et dimanche, ont l'Euro-2018 de hand en France dans leur ligne de mire. Pour le gagner.

Réunies à Capbreton sur la côte landaise, en vue des rencontres face aux Brésiliennes jeudi à Bayonne (19h) et dimanche à Pau (16h), c'est la première fois qu'elles se revoient toutes depuis leur titre mondial conquis à Hambourg face à la Norvège, puis la fête qui a suivi et la réception à l’Élysée.

"Et ça fait très plaisir car dans le tumulte du titre, on n'a même pas pu faire la moindre petite réunion", souligne le sélectionneur Olivier Krumbholz, focalisé sur le travail et l'envie de gagner d'autres titres.

Car ce qui approche à grands pas, c'est l'Euro-2018 en novembre à domicile. Emmanuel Macron leur avait dit qu'il n'était "même pas question qu'on ne le gagne pas" mais les Bleues n'ont pas vraiment besoin d'être convaincues.

"C'est triste à dire mais quand on arrive en haut, c'est éphémère, c'est l'ombre d'un instant. On est très heureux, on est arrivé au bout de ce qu'on souhaitait mais ce qui nous motive, c'est d'y retourner, d'en gagner d'autres", confie l'arrière gauche Allison Pineau, qui avait joué un rôle majeur dans le succès des Bleues, cinq mois seulement après une opération de la cheville.

"Quand on a goûté à la médaille d'or, on en veut une autre. Quand on est au sommet, on a envie d'y rester. Et soulever un trophée à la maison, ce serait vraiment magnifique", renchérit la capitaine et ailière gauche Siraba Dembélé.

- 'Briller à l'Euro' -

Enfin sur le toit du Monde après des années de "galères ou de déceptions", dixit l'arrière droite Alexandra Lacrabère, les Bleues, médaillées d'argent aux JO de Rio et de bronze à l'Euro-2016, n'ont aucune intention de se reposer sur leurs lauriers.

"On voudrait jeter les bases de tout ce qu'il faut changer très rapidement et travailler", insiste Olivier Krumbholz, privé pour ce stage de la jeune arrière gauche Orlane Kanor (pied) qui a marqué deux buts décisifs en finale.

Car "le plus dur, c'est pas d'arriver là où l'on est mais d'y rester", martèle Lacrabère. "On a une grande marge de progression, on peut encore être plus percutantes en attaque et modifier notre défense pour être plus atypiques", ajoute la Béarnaise qui sera chez elle à Pau dimanche.

"On n'a pas envie de redescendre de niveau. Notre stratégie, c'est arriver à surprendre en développant d'autres qualités", estime Dembélé. "Ça nous donne de l'élan pour faire encore mieux et arriver à cet Euro et y briller". Y briller en or, espère-t-elle.

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