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Mouvement de grève à la STIB suite à l'agression de trois contrôleurs: un accord a été conclu avec le personnel de sécurité

La société de transport STIB et le personnel de sécurité ont trouvé un accord lundi, après le mouvement de grève "émotionnel" engagé en raison de l'agression de trois contrôleurs dimanche soir à Anderlecht. Les équipes de contrôle et d'intervention reprendront le travail en soirée. "Nous demanderons au ministère de l'Intérieur si notre personnel peut porter du pepperspray", a indiqué le porte-parole de la Stib Guy Sablon. "Nous équiperons également notre personnel de sécurité d'un appareil radio. Certains d'entre eux en ont déjà un, mais pas tout le monde. Nous les commanderons dès demain. Nous allons aussi anticiper le début de la formation de self-défense, qui était déjà programmée. Quatre personnes doivent par ailleurs encore être engagées. Nous comptons accélérer la procédure."

Un mouvement de grève "émotionnel" a été engagé lundi matin à la Stib après que trois de ses contrôleurs ont été agressés dimanche soir dans le quartier du Peterbos, à Anderlecht. Ceux-ci effectuaient un contrôle de titres de transport, auquel des jeunes ont refusé de se soumettre. "Tout ce qui représente l'autorité est contesté par des individus peu scrupuleux dans ce quartier", a indiqué le bourgmestre d'Anderlecht, Eric Tomas.

Soupçonnant un trafic de stupéfiants, les autorités communales ont dépêché sur place depuis plusieurs semaines des effectifs policiers supplémentaires. Des arrestations administratives ont déjà eu lieu, mais pas encore liées à l'altercation de dimanche soir, a précisé M. Tomas.

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