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579 mètre de long et 42 mètre de haut, voici les dessous du viaduc de Beez, l’un des plus grands ouvrages de Wallonie, près de Namur. Des milliers de voitures l’empruntent chaque jour. Comme tous les autres ponts, il a droit à la visite d’un inspecteur tous les trois ans.
"Il va regarder tous les éléments. Il va notamment voir les appuis et les joints de dilatation. Il regarde vraiment tout. De la même manière que vous allez régulièrement chez votre médecin généraliste", explique Pierre Gilles, inspecteur général au département expertises du SPW.
Si un problème est constaté, un spécialiste est chargé d’effectuer un diagnostic pointu. Un dispositif sensé éviter ce qu’il s’est passé en Italie.
"Pas de risque zéro"
"Il n’y a pas de risque zéro donc on doit quand même être conscient de nos limites. Dès qu’on a le moindre doute au niveau de la stabilité, soit on diminue le nombre de voies qui passent sur l’ouvrage, soit on ferme l’ouvrage au trafic", indique Pierre Gilles.
Imaginez un effondrement de l’E25 à hauteur du viaduc de Remouchamps (940 mètres de long et 90 mètres de haut), cela donne des frissons dans le dos. Avec l’eau, la chaleur, le gel, le trafic de plus en plus et les camions de plus en plus lourds, les ponts sont soumis à rude épreuve.