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Stéphane Deldicque, de la CSC Police, réagit à la mort du policier à Spa: "C’est un collègue de 38 ans qui a été lâchement abattu"

Un policier a été abattu lors d'une intervention à Spa dans la nuit de samedi à dimanche.

Un agent de la zone de police des Fagnes a été abattu à Spa dans la nuit de samedi à dimanche. Les forces de l'ordre sont à la recherche du ou des suspects en région spadoise. Selon le ministère de l'Intérieur, les faits concernent une intervention sur une dispute. Stéphane Deldicque, de la CSC Police, a réagi à la mort de ce collègue. "C’est un mélange de frustration, de colère, et d’impuissance par rapport à ce qui s’est passé cette nuit. C’est un collègue de 38 ans qui a été lâchement abattu à Spa, c’est une profonde émotion et beaucoup d’émoi, par rapport aux proches et aux collègues sur place", a-t-il indiqué au micro de Gaëtan Lillon pour RTLinfo.


"Les informations commencent à filtrer sur une altercation dans un café"

Il a expliqué que l’instruction était en cours et était menée par le Parquet. "Les informations commencent à filtrer sur une altercation dans un café, dans le centre de Spa, suivie du contrôle d’un véhicule, autour duquel il semblerait que le collègue ait été abattu par l’un des ressortissants qui semblerait également avoir été interpellé à l’heure où je vous parle, mais bien évidemment, je n’ai pas encore de communiqué du parquet", a-t-il détaillé.


"Le métier de policier reste toujours extrêmement dangereux"

M. Deldique a aussi parlé du métier de policier et des risques qu'il comporte. "Le métier de policier reste toujours extrêmement dangereux et malheureusement aujourd’hui, ce cas nous le rappelle. Ce sont des gens, des hommes, des femmes, des pères ou des mères de famille, qui sont en rue, qui sont censés protéger le citoyen, ils sont garants de la sécurité, et c’est vrai qu’ils ne savent pas toujours sur quoi ils vont tomber lors d’une intervention. Ça nous rappelle à notre existence en tant que policier, et aux missions que nous devons remplir, mais bien entendu le danger est toujours présent, et malheureusement parfois de manière fatale", a-t-il insisté.

"Il reste très difficile d’anticiper ce genre d’incidents, les collègues sont appelés sur d’innombrables interventions, elle peut être calme au début, elle peut évoluer, les collègues ne savent pas toujours, lorsqu’ils tombent sur un véhicule, qui sera dans le véhicule, donc il sera toujours difficile d’anticiper, le risque zéro n’existe pas, mais ce sera à l’enquête judiciaire d’une part, et à l’enquête interne d’autre part, de voir si nous pouvons tirer des leçons de ce tragique incident", a-t-il ajouté.

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