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Une ambulance prise pour cible par des tirs d'arme à feu ce week-end à Liège: "C'est la première fois que je dois gérer cela"

Une ambulance qui transportait un blessé à été visée par des tirs d'arme à feu ce week-end à Liège. Ce fait illustre l'extrême violence que peuvent subir les pompiers et secouristes...

L'expert en balistique est formel. Même si le projectile n' a pas traversé le pare-brise, il a bien été tiré par une arme à feu.
Samedi dernier, une ambulance qui transportait un blessé sur un boulevard sur les hauteurs de Liège a donc été prise pour cible par un coup de feu. Les deux ambulanciers ont entendu deux déflagrations: il y a d'ailleurs eu un impact sur le pare-brise et des morceaux de verre ont été projetés dans l'habitacle.

Joël Courtois, gérant d'une société d'ambulance: "La convoyeuse a regardé à l'arrière et elle a vu un monsieur habillé en noir, remettant quelque chose dans son sac et revenant vers l'ambulance. Et à ce moment-là, la convoyeuse a crié: "La personne revient vers le véhicule" et l'ambulancier a redémarré à toute vitesse et a mis tout le monde en sécurité.

Les policiers ont pris l'appel des ambulanciers très au sérieux mais les recherches sont restées vaines: le tireur a disparu.

Catherine Collignon, premier substitut du procureur du roi de Liège: "Dans la mesure où cet impact est vraiment, nettement au niveau de la tête de l'ambulancier, c'est une qualification de tentative d'assassinat qui est reprise par mon office à l'heure actuelle."

Comme les pompiers, les ambulanciers travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles. La maîtrise de la violence fait maintenant partie de leur formation. Avec une balle tirée dans leur pare-brise, c'est un palier supplémentaire qui est franchi.

"C'est la première fois que j'ai ce genre de chose à gérer. C'est quand même interpellant et inquiétant", confie Joël Courtois, le gérant de la société d'ambulance. 

Catherine Collignon présice quelles sont les peines encourues: "Si on arrive à déterminer que son intention était bien d'attenter à la vie de cet ambulancier avec préméditation, il risque jusqu'à 20 ans d'emprisonnement."

Depuis quelques années, la loi prévaut des peines aggravées pour les faits de coups et blessures sur des personnes effectuant une mission de service public.

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