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Des insectes dans des glaces et du soda, du bœuf dans des yaourts: des substances animales cachées dans nos aliments

L'ONG française, Foodwatch, a fait état ce jeudi de la présence de résidus issus d'animaux ou d'insectes dans certains aliments vendus en grande surface, dans un communiqué. Une douzaine de produits est ainsi épinglée par Foodwatch pour "désinformation" de la part de certains fabricants.

Nouveau scandale dans notre alimentation. Une ONG française Foodwatch dénonce dresse une liste de 12 aliments dans lesquels des substances animales sont introduites "sans qu'elles soient indiquées clairement aux consommateurs". 

L'ONG épingle tout d'abord Yoplait. Via une pétition, elle demande au géant de l'agroalimentaire de signaler sur l'étiquette d'un de ses yaourts la présence de gélatine d'origine bovine, dénonçant une mauvaise information du consommateur. Du bœuf dans des yaourts? Si cette composition est peu connue des consommateurs, elle s'avère pourtant véridique. En effet, la firme a confirmé que la gélatine était un ingrédient fréquemment utilisé dans la production de laitage.


"Un colorant issu de la cochenille"

"La gélatine qui entre dans la fabrication de notre Panier de Yoplait 0% de matières grasses est d'origine bovine. Elle donne une texture qui est jusqu'à présent plébiscitée par nos consommateurs", a-t-elle ajouté dans un échange de courriers avec l'association des consommateurs.

De la même façon, l'ONG dévoile la présence d'une secrétion de cochenille asiatique dans "la glace façon glacier chez Carte d'Or". L'association des consommateurs affirme que cette substance est indiquée sous la forme "E904" sur les emballages de la marque. 

Et la liste continue. "Au rayon des bestioles peu ragoûtantes, l’Orangina rouge contient des carmins – un colorant issu de la cochenille", indique Foodwatch. 

En effet les "auxiliaires technologiques" à base de viande animale (insecte, porc, boeuf) utilisés lors du processus de transformation "ne doivent pas obligatoirement être renseignés sur l'étiquette", indique l'ONG dans un communiqué, ajoutant que cela ne veut pas dire que c'est "légitime".

Le ministre de l'Agriculture français, Stéphane Travert, a réagi en mettant en avant l'importance du rôle du Conseil national de l'alimentation sur l'évolution de l'étiquetage des produits industriels.

"C'est au Conseil national de l'alimentation de faire en sorte qu'on puisse avancer sur ces questions d'étiquetage", a-t-il dit sur LCI

"Ce qui importe c'est que les industriels et nous-même puissions faire en sorte que demain les consommateurs puissent manger sereinement les produits qui sont mis à leur disposition", a-t-il ajouté. 

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