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Selon la RTBF, une de ces carcasses aurait été découverte le 21 septembre et se trouvait à l'état d'ossements, ce qui pourrait indiquer que la mort datait de deux à quatre semaines auparavant. Elle estime donc qu'il pourrait s'agir de l'un des premiers sangliers positifs au virus. Du côté de la Défense, on confirme uniquement que deux cadavres testés positivement au virus ont bien été découverts dans le domaine militaire.
Une grande partie de celui-ci a été mis à disposition du Département de la Nature et des Forêts (DNF) pour pratiquer des autopsies, rappelle la porte-parole. Celle-ci ajoute que le domaine militaire a été décontaminé et qu'aucun exercice militaire n'a lieu actuellement dans la zone interdite.
Selon la RTBF, la maladie a pu être introduite de trois manières: l'importation de déchets alimentaires contaminés, l'introduction par des chasseurs ou "par des allées et venues de militaires belges de Lagland de retour de mission des Pays baltes". Elle indique sur son site que "d'après une source proche de l'enquête", cette dernière hypothèse "est au moins aussi crédible que les deux premières".
Le camp militaire de Lagland se trouve dans les 63.000 hectares de forêt touchés par l'interdiction de circuler dans le cadre de la gestion de la peste porcine africaine. Le nombre de carcasses de sangliers contrôlées positives au virus de la peste porcine africaine est passé à 44 vendredi.