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Ophélie et Youri viennent se recueillir sur la tombe de leur fils au cimetière d'Hornu trois à quatre fois par jour. Antonio, est décédé subitement il y a trois ans. Et depuis, plusieurs petites choses à très grandes valeur sentimentale ont disparu de la tombe.
"Des fleurs sont arrachées, même jusqu'aux racines, mon petit garçon lui apporte souvent des petits animaux avec des lampes solaires et même ça on vole. Même des petits coeurs. On ne peut plus que lui apporter ça, nous on continue à le faire vivre comme ça", a confié Ophélie, la maman d'Antonio au micro de notre journaliste Aurélie Henneton.
"C'est triste. Quand vous arrivez ici et que tout est dépouillé, c'est malheureux. C'est comme si on nous arrachait le coeur encore et encore. Il faut que ça cesse, c'est tout ce que je demande", a réagi Youri, papa d'Antonio.
"On attend, on attend..."
Les parents veulent que leurs souvenirs et les lieux soient respectés. Les grilles du cimetière ferment à 16h30, mais les murs sont facilement escaladés et il n'y a pas de voisins.
"On demande de l'éclairage sur le parking pour avoir plus de sécurité. Quand on passe le soir ici, il se passe toutes sortes de choses. On demande une caméra sur le parking et dans le cimetière. Cela nous a déjà été promis il y a un an mais on attend, on attend, mais il n'y a rien qui vient", a ajouté Youri.
De son côté, la commune confirme avoir commandé deux caméras mobiles au printemps, amis les procédures prennent du temps. Le retour des concierges dans les cimetières est aussi à l'étude, mais les candidats ne se bousculent pas.