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Ce taximan ne veut plus d'Uber: "Ce sera terminé quand l'Etat les enverra dans leur propre pays, aux Etats-Unis au Far West" (vidéo)

Des chauffeurs de taxis ont manifesté ce matin devant le palais de justice de Bruxelles. Le tribunal de commerce examinait un dossier concernant Uber. Les taximen demandent toujours l'interdiction du système Uber dans sa forme actuelle.

Une cinquantaine de voitures de taxis étaient rassemblées mercredi matin à 11H00 devant le Palais de justice de Bruxelles en marge de l'audience au tribunal de commerce relative à l'action en cessation introduite contre la société de transport de personnes Uber. La circulation n'a pas été perturbée. Les taxis étaient garés autour du rond-point de la place Poelaert. Aucun slogan ne s'est fait entendre. Ce rassemblement discret était d'abord symbolique. Il visait à faire valoir les revendications des chauffeurs auprès de la Cour et de la population. Ce combat contre la société Uber dure depuis plus de 4 ans.

Zakariaa Messaoud, chauffeur de taxi tenait à être présent. Il s'exprime dans le RTLINFO13H: "Cela ne sera terminé que quand l'Etat les enverra dans leur propre pays, aux Etats-Unis au Far West. Là bas qu'ils fassent ce qu'ils veulent, mais ici, il y a une législation, il faut la respecter tout simplement. "

Les taximen sont déterminés et leur message ne change pas. Ce qu'ils veulent, c'est que Uber disparaisse ou respecte la législation en Belgique qui encadre le transport rémunéré de personnes.

Christophe Huyleboreck, chauffeur de taxi: "C'est notamment la sélection médicale, un certificat de bonne vie et moeurs, le contrôle technique pour la voiture, l'assurance spécifique pour le transport et rémunérer les personnes et compagnie. Ces gens viennent sans contrainte", déplore ce taximan.

Ces chauffeurs de taxi ne veulent plus de concurrence déloyale. C'est le cas de Stéphane qui constate l'impact de cette concurrence dans son quotidien: "Nous devons même dépenser de l'argent pour respecter les réglementations. Nous avons une perte de clientèle et aujourd'hui on a du mal à s'en sortir."

La fédération des entreprises de taxi a collecté de nombreux documents qui démontrent, selon elle, que Uber contourne la loi, avec des pratiques illégales. Ces documents ont été présentés ce matin devant le tribunal correctionnel de Bruxelles.

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