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Mort d'une joggeuse à Boninne: "Ce qui intéresse les criminels, c’est la vulnérabilité de la victime"

Le meurtre de Wivine Marion a défrayé la chronique. Cette mère de 2 enfants, 42 ans, était médecin au centre hospitalier régional de Namur. La victime faisait son jogging le jeudi 1e novembre au matin aux environs de Boninne (Namur). Elle a été agressée, puis étranglée par son assaillant.

Le suspect arrêté s’appelle Xavier Van Dam,  28 ans. Il nie son implication et dit ne se souvenir de rien. L’individu a déjà eu plusieurs fois maille à partir avec la justice, pour vente de drogues, agression, mais également coups et blessures. Aurait-on pu empêcher que l’irréparable soit commis? Comment expliquer ces pulsions de violence?

Selon Danièle Zucker, docteur en psychologie clinique et spécialiste en analyse du comportement criminel, il ne s’agit pas forcément du comportement d’un prédateur sexuel. "Il n’y a pas un seul profil de criminel. Ça peut-être un prédateur sexuel comme il peut ne pas l’être. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu notion d’agression sexuelle ou de viol. (…) Ce qui intéresse les criminels de manière générale, c’est la vulnérabilité de la victime. En faisant du jogging ou en traversant une rue un peu obscure avec peu de monde, les femmes présentent une certaine vulnérabilité. Ce qui est important dans ce dossier, c’est que cet homme-là est violent. Il a déjà commis des actes violents. Ce n’est pas le fait qu’elle soit une joggeuse, c’est le fait qu’il soit violent. C’est la violence qui est dangereuse, pas le jogging".

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