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Après deux nuits d'émeutes, la police a fait régner le calme à Charleroi: une seule personne arrêtée

La nuit a été calme à Charleroi où les forces de l'ordre avaient déployé cinq pelotons de 36 hommes aux quatre coins de la ville, au lendemain d'une manifestation des gilets jaunes qui a dégénéré en raison de casseurs infiltrés. Une seule personne a fait l'objet d'une arrestation administrative. On ne déplore aucun dégât matériel.

Après deux nuits de pillage et d'émeutes, les forces de l'ordre se sont mobilisées en nombre à Charleroi, afin d'éviter tout nouveau débordement. Au total, 180 policiers ont été déployés. "L'objectif était d'être particulièrement visibles. Les feux bleus ont été actionnés intentionnellement et nos unités mobiles ont ratissé le centre. Tout blocage ou barrage a été interdit au rond-point du Marsupilami", explique le porte-parole de la police locale de Charleroi.

Une seule personne, identifiée comme un des casseurs du week-end, a fait l'objet d'une arrestation administrative. Deux mineurs qui se déplaçaient sans documents d'identité ont également été interpellés. Leurs parents ont été avertis.

A Couillet, le conducteur d'une VW Golf qui faisait crisser ses pneus sur le complexe commercial Bellefleur a lui aussi été intercepté.

Vers 00h15, une quarantaine de gilets jaunes manifestaient encore pacifiquement sur le rond-point du Marsupilami. Le dispositif a été levé un quart d'heure plus tard. "Ce lundi soir, nous allègerons peut-être celui-ci mais nous resterons particulièrement visibles et mobiles", confie l'inspecteur principal David Quinaux.

Lundi matin, des gilets jaunes avaient installé un barrage à l'entrée du parking du ministère des Finances à Charleroi, ainsi qu'à la sortie de l'autoroute à Chapelle-lez-Herlaimont.

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