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Monuments et maisons tagués à Mariembourg: "C'est quand même le citoyen qui va payer"

Des dizaines de tags ont été découverts samedi matin, essentiellement dans le centre de Mariembourg. La porte de l'église, le monument aux morts, l'école, des bancs publics ont été tagués. Le nettoyage a commencé ce matin.

"Moi je trouve ça honteux d'avoir sali le monument des anciens combattants et la stèle, déplore un habitant de Mariembourg. Pourquoi avoir dégradé la pompe, le monument de l'hôtel de ville et la porte de l'église ?"

Des dizaines de tags ont été réalisés sur des bâtiments publics et privés ainsi que sur des monuments, dans la nuit de vendredi à samedi. Lundi, des ouvriers communaux ont entamé les premiers travaux de nettoyage.

"Ça va nous coûter une sacrée somme et c'est quand même le citoyen qui va payer. C'est un peu ridicule", explique le bourgmestre Maurice Jennequin.

Ces tags réalisés à l'aide d'une peinture de couleur tirant vers le mauve ont notamment été constatés sur les portes de l'église, de l'Hôtel de Ville, d'une boucherie et d'un funérarium ainsi que sur de nombreux biens publics. Les lettres "GJ", en référence sans doute au mouvement des gilets jaunes, sont comprises dans la plupart des tags.


"Je ne comprends pas ces actes"

"Deux ouvriers communaux nettoient depuis ce lundi matin les tags. Ils en auront pour une semaine, au moins. On est occupé à faire les premiers tests. On va peut-être devoir mettre un homme ou deux en plus. Même s'il s'agit d'une peinture à l'eau, elle ne part pas si facilement car il y en a dans les aspérités. On va sans doute devoir utiliser le karcher mais cela risque de provoquer des dégâts. Pour certains, on va peut-être devoir laisser faire le temps pour que les tags s'atténuent. Je ne comprends pas ces actes. C'est démolir pour le plaisir", a indiqué le bourgmestre.

Une plainte a été déposée et le(s) auteur(s) sont activement recherchés.        

Malgré tout, certains citoyens dont les biens privés ont été tagués ne sont pas furieux contre ce mouvement : "Pour moi, les messages étaient sympas. Il y avait des petits cœurs, des petites fleurs, c'était 'liberté', 'peuple', 'réveillez-vous', 'rêvez-vous', note une habitante de la commune. Moi je trouvais que c'était un message quand même plutôt positif."

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