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Rénovée pendant 10 ans, la piscine d'Anderlues doit à nouveau être restaurée: qui va payer 1 million d'euros pour en finir avec les travaux? (vidéo)

La piscine d'Anderlues est un véritable gouffre financier pour la commune. Les autorités ont investi pour la restaurer, mais un problème à la toiture est venu compromettre la réouverture de la piscine. Il faudra payer près d'un million d'euros pour résoudre le problème. Qui va payer? L'architecte? L'entrepreneur? Il faut à présent que la justice détermine les responsabilités dans ce dossier.

La piscine d'Anderlues attend toujours pour rouvrir ses portes. Pourtant, elle est censée être neuve car elle vient de subir 10 ans de travaux. A l'issue du chantier, la piscine a été rouverte en 2017 et... fermée seulement deux jours plus tard. En cause : un problème de condensation qui venait de la toiture.


"Cette condensation ruisselait sur les plaques de la piscine avec le risque que, gorgées d'eau, elles puissent tomber, explique Rudy Zanola, échevin des sports (PS) en charge du dossier, au micro de notre journaliste Marc Demoustiez. Cette eau tombait aussi sur des luminaires dans les vestiaires ce qui menait à des coupures incessantes d'électricité".

Il faut donc envisager de nouvelles réparations. Dès lors, un nouveau bureau d'architecture a été désigné par la commune pour déterminer l'ampleur des travaux et leur coût. Le projet vient d'être transmis à la commune et il y en a pour un peu plus de 950.000 euros hors TVA. Qui va payer ? Une réunion devrait se tenir dans les prochaines semaines entre l'expert judiciaire et les différentes parties au dossier (la commune, l'architecte, l'entrepreneur) pour déterminer les responsabilités. 

En attendant, la piscine est toujours fermée et il faut continuer à chauffer et entretenir les installations (deux fois par semaine, des personnes viennent nettoyer les lieux). Un véritable gouffre financier pour la commune. "On a pu trouver un emploi aux personnes qui travaillaient dans la piscine, donc nous ne devons plus supporter la charge salariale, mais nous attendons toujours une décision de justice nous permettant de couper le chauffage de la piscine, poursuit l'échevin. Tant que nous devons chauffer la piscine, cela nous coûte très cher en charges".

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