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En pleine crise politique, le PS et la N-VA font-ils désormais front commun? Voici la réponse de Laurette Onkelinx

Le "nouveau" gouvernement minoritaire de Charles Michel risque-t-il de tomber cette semaine ? Et face à lui, la N-VA et le PS font-ils désormais front commun ? C'était l'un des débats de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche", ce midi sur RTL TVi.

Prenez une crise politique, un gouvernement sans majorité et une opposition remontée, vous obtenez un débat sous haute tension. "La table en tremble déjà", lance le présentateur Christophe Deborsu.

Et pour l’heure chacun tente de rejeter la responsabilité de cette crise sur son voisin. Par exemple, mercredi dernier, un vote a réuni PS et N-VA pour demander au Premier ministre Charles Michel de présenter à la Chambre le programme de son nouveau gouvernement et un vote de confiance.


"C’est un parti raciste, de régression sociale. On n’en veut pas"

Il n’en faut pas plus pour que le MR cible PS et N-VA cette nouvelle coalition. Sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche", en un échange, l’idée est balayée. "Ce sera non dans tous les cas. Et si un responsable quel qu’il soit venait devant les militants du PS propos un gouvernement avec la N-VA, il se ferait ramasser. C’est un parti raciste, de régression sociale. On n’en veut pas", assure Laurette Onkelinx, président de la fédération bruxelloise du parti socialiste.

"On est un parti démocratique. Si vous faites cela, ça veut dire qu’un tiers des Flamands sont des racistes", répond vigoureusement Karl Vanlouwe, député flamand N-VA. "Nous sommes le parti le plus grand dans ce pays. Il faut respecter la démocratie en Flandre", souligne-t-il.


Des élections anticipées ? "Cela n'a pas de sens"

Reste alors les scénarios de sortie de crise, les nationalistes flamands évoquent déjà des élections anticipées. "Le Premier ministre a joué avec le feu et maintenant il constate que ça brûle. C’est donc à lui de trouver des solutions et nous ne craignons pas du tout des élections", estime Karl Vanlouwe.

"La séquence c’est quoi ? C’est d’essayer de faire d’une prochaine élection comme débat central la migration et évidemment dans cette séquence-là il n’est pas illogique que Bart De Wever s’exprime hier en demandant des élections anticipées. Avec une complication: c’est qu’il l'explique en disant que c’est six mois d’immobilise sinon. Mais justement, l’élection anticipée, c’est une longue période d’immobilisme. Pourquoi ? Parce que vous comprenez bien que l’on ne va pas former un gouvernement au niveau fédéral alors qu’en même temps nous serons en pleine campagne électorale régionale. Cela n’a pas de sens", commente Sophie Wilmès, ministre du Budget MR.

Le gouvernement Michel II qui jouera sa survie politique cette semaine au parlement.

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