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Les sacs en plastique interdits en Région wallonne depuis hier: malgré le risque d'amende, l'information semble être mal passée

Depuis hier, les sacs en plastique fin sont interdits en région wallonne. Les contrevenants risquent une amende, mais l’information est soit mal passée, soit peu respectée sur le terrain. Nos journalistes l’ont constaté sur un marché de Courcelles.

Pas besoin de beaucoup chercher pour trouver des sacs en plastique sur le marché de Courcelles. Sur les étals, dans les mains des clients ou discrètement cachés, ils sont toujours bien présents. Par contre, pour trouver un commerçant qui accepte de s’exprimer, c’est plus difficile. Depuis hier, la période de transition pour la suppression des sacs plastique à usage unique est terminée. Les marchands ne peuvent plus en distribuer.


"On ne peut pas donner la marchandise comme ça sans rien, vous comprenez?"

Eric, un marchand de fromages et charcuteries, utilise tout de même le reste de son stock comme solution temporaire. "Pour ceux qui viennent en promenade sur le marché, on est obligés de donner des sacs, on ne peut pas donner la marchandise comme ça sans rien, vous comprenez?", dit-il. "Allez chercher un sac en papier, c’est cher, c’est horriblement cher. C’est bien et c’est pas bien je trouve."

A la place, des sacs en plastique réutilisables plus épais devraient faire leur apparition, mais ils seraient plus chers aussi. Heureusement, beaucoup de clients ont les leurs. Une contrainte pour certains. "On doit toujours prévoir soi-même les sachets… Il faut penser à l’avance, je le fais parfois, mais aujourd’hui pas".


"Ca pollue, ce n’est pas bon"

"Je trouve cela très bien!", dit une autre dame sur le marché. "On en laisse sur le chemin et ça pollue, ce n’est pas bon. On en laisse partout, donc franchement non, je suis contre [les sacs en plastique fin]."

"La législation, je la connais", dit un vendeur sur le marché. "Je sais bien qu’à partir du premier janvier, on ne peut plus utiliser les sacs qu’on donne comme ça à la clientèle."

Les vendeurs risquent une sanction allant de 50 à 100.000 euros. Des contrôles réguliers seront organisés ces prochaines semaines.

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