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Mélanie, 15 ans, a pris sa décision durant les vacances de Noël. "Je croyais que le bulletin ça irait, mais visiblement pas. Donc je me suis dit... Si j’ai plus de 4 échecs, je change d’école".
Avec des résultats qui ne suivaient pas, la jeune fille a préféré changer de filière, direction l’école technique Saint-Roch, à Marche-en-Famenne. "Ça a quand même été rapide. On a envoyé un mail, et j’étais inscrite après".
Mélanie ne rencontre pas de difficultés pour suivre les cours, il lui a juste fallu se faire de nouveaux amis. "Ce n’était pas très facile, car ils se connaissaient déjà tous, et moi je ne connaissais que deux personnes. Du coup, pour s’intégrer, il fallait interagir avec les autres. Sachant que eux, ils étaient déjà amis".
"C'est assez lourd au niveau organisationnel"
Pour Pascale Lejeune, la directrice de l’Institut Saint-Roch, recevoir ces nouveaux élèves demande beaucoup d’organisation. "Sur une population de 1.100 élèves, on est à 143 mouvements depuis le 10 septembre. Avec soit des élèves qui nous arrivent de l’extérieur, soit de chez nous qui s’en vont, ou des changements d’orientation en interne", explique-t-elle. "Et donc avec chaque fois le travail administratif derrière, d’information, de mobilisation des équipes. C’est quand même assez lourd au niveau organisationnel".
Mélanie espère un meilleur bulletin au prochain trimestre, et plus tard pouvoir travailler dans le secteur social.