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Un enfant de 4 ans victime d'un "accident" lors d'une sortie scolaire à la piscine d'Ottignies: il est toujours dans un état critique

Un enfant de 4 ans a été victime d'un accident de piscine avec un groupe scolaire à Ottignies. Il est toujours dans un état critique. Selon la commune et la directrice de l'école, l'encadrement du groupé était suffisant.

Alors que 23 enfants de 2e maternelle de l'école communale de Grez-Doiceau suivaient un cours dans une piscine privée située dans la rue du Bois des Rêves à Louvain-la-Neuve, l'un d'entre-eux a été victime d'un accident qui s'apparenterait à un début de noyade. Pris en charge par le staff de l'exploitant de la piscine, le garçonnet a ensuite été transporté, dans un état grave, aux Cliniques Universitaires Saint-Luc à Bruxelles.

Le pronostic vital du garçonnet est toujours en danger, a-t-on appris vendredi midi auprès du parquet du Brabant wallon.


Le déroulement des faits

Le groupe de 23 enfants était placé sous la responsabilité d'un maître-nageur, douze bambins se trouvaient dans un bassin de 5 mètres de large et de quelque 1,20 mètre de profondeur. Par équipes de deux, les enfants devaient effectuer la traversée du bassin, équipés chacun d'un boudin flottant en mousse. L'un des duos avait quasiment terminé la traversée lorsque le maître-nageur s'est retourné pour permettre au suivant de réaliser l'exercice. Un garçonnet né en juillet 2014 s'est alors noyé.

"L'institutrice maternelle doit être absolument là. Elle était accompagnée de deux accueillantes, plus un professeur qui était dans l'eau", a expliqué Ingrid Princen, directrice de l'école communale de Grez-Doiceau.

Prise en charge par le staff de l'exploitant de la piscine et réanimée, la victime a été transportée aux Cliniques Universitaires Saint-Luc à Bruxelles. 



Une enquête ouverte, des images de surveillance seront analysées

Un dossier a été ouvert auprès du parquet du Brabant wallon. "On se pose des questions quant à la surveillance exercée par le maître-nageur, aussi du fait que trois enseignants se trouvaient également sur les lieux", commente le procureur brabançon, précisant que les jours du garçonnet sont toujours considérés vendredi matin comme étant en danger.

Les images ont été saisies par la Justice qui cherche à comprendre ce qui s'est passé. "La scène a été filmée, ce qui nous permettra de mieux comprendre ce qui s'est passé", conclut le procureur.


Quelles sont les normes de sécurité en vigueur?

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